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Mohamed El Herrak : «Une hausse de 50 centimes pour éviter une migration massive des clients vers d autres moyens»

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ALM : Comment se sont déroulées les négociations avec le gouvernement ?
Mohamed El Herrak : Les représentants des taximen ont tenu une série de réunions à l’échelle nationale avec les responsables au ministère de l’intérieur. Les négociations ont débouché sur un accord avec le ministère de tutelle sur une hausse de 50 centimes à la fois pour les grands et les petits taxis. Nous avions proposé au gouvernement de bénéficier du gasoil professionnel mais cette proposition a été abandonnée en raison des contraintes techniques liées à son application. La seule alternative était d’appliquer une hausse sur les prix de courses des taxis.
 
Est-ce que vous avez fixé une date pour l’entrée en vigueur de cette hausse ?
La détermination de la date revient au ministère de l’intérieur. L’entrée en vigueur d’une hausse quelle que soit sa valeur est conditionnée par la publication d’un arrêté du wali de la région ou du gouverneur. Mais, je tiens à préciser encore une fois que les deux parties sont d’accord sur la hausse. Nous attendons juste la publication de l’arrêté pour son application effective. Nous avons limité la hausse à 50 centimes seulement pour préserver le pouvoir d’achat de centaines de milliers de Marocains qui utilisent quotidiennement les taxis comme moyens de transport mais également pour éviter une migration massive des clients vers d’autres moyens notamment du secteur informel.

Est-ce que vous avez abordé les autres points de votre dossier revendicatif concernant notamment la réforme du code de la route ?
Sur ce plan, les négociations sont pratiquement au point mort. Il faut dire également que la multiplication des intervenants  retarde une solution définitive à ce sujet. S’agissant de la relation de travail entre les détenteurs des agréments et les chauffeurs de taxis, nous avons récemment reçu une note du ministère de l’intérieur instituant un comité chargé de trancher sur les litiges opposant les deux parties. Nous attendons toujours la mise en œuvre de ce comité. En ce qui concerne la réforme du code de la route, nous avons envoyé nos propositions mais le ministère de l’équipement et du transport ne nous a pas encore répondus.

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