ALM : Le Bilan est dressé, qu’est-ce qui reste à faire?
Morad Abid : Nous entamons actuellement un nouveau projet sur la ville de Fès. Il concerne la place Lalla Yddouna et est programmé en deux tranches. Il s’agit en gros de démolir les monuments de cette place qui s’étend sur 7.000 m2 et de les reconstruire à l’identique. Cela se fera en parallèle à la démolition et la reconstruction de quatre «Foundouks» dispersés dans l’ancienne médina de Fès. Ces lieux détériorés seront rouverts pour accueillir des activités génératrices de revenu dans le domaine de l’artisanat. L’un de ces Foundouks sera exclusivement réservé aux femmes. Mais, la première phase dans l’ordre de réalisation est la construction à l’extérieur de la médina de Fès à Aïn Noukbi d’un Foundouk et de 27 petites usines destinés à accueillir les artisans de la place Lalla Yddouna pendant la réalisation des travaux de reconstruction.
Et en dehors de Fès?
Comme le plus gros des projets sur les volets agriculture et pêche est bouclé, nous nous pencherons sur ce qui reste à faire des projets d’artisanat. Le deuxième projet ne s’éloigne donc pas de la ville de Fès. Il s’agit de l’accompagnement des artisans fassis et marrakchis avec l’acquisition de grands fours à gaz moins polluants et plus pratiques. L’opération porte sur près de 150 fours avec le soutien de différentes associations d’artisans.
Qu’en est-il du caractère international de votre action?
A l’international nous avons prévu de mener une énorme campagne publicitaire pour la promotion de l’artisanat marocain. Elle aura pour budget 10 millions de dollars et se chargera de promouvoir le label de l’artisanat du Maroc.