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Paroles d’hommes : «Coup de foudre lors d’un dîner»

Pour ce qui nous concerne, moi et ma femme, nous nous sommes rencontrés lors d’un dîner chez de la famille et cela a été le coup de foudre qui a tout déclenché. Après tant d’années de mariage, je n’ai pas à me plaindre surtout avec la venue au monde de Zakaria et Youssef, nos deux fils».

Abdelkarim Benatiq, SG du PT.

«J’ai connu ma femme à l’INSEA»
«Le 8 mars représente une occasion d’évaluation pour faire le bilan des réalisations en matière des droits de la femme. Cette journée intervient pour nous rappeler régulièrement le rôle important de la femme marocaine dans la construction du Maroc. Durant toute ma carrière, les meilleurs collaborateurs avec lesquels j’ai travaillé sont des femmes. Elles sont engagées, sérieuses et se donnent à fond dans leur travail. Mieux que ça, une femme fut d’une grande influence sur ma carrière. Il s’agit de Zoulikha Naciri, conseillère de SM le Roi Mohammed VI. Alors qu’elle était secrétaire d’Etat à l’Entraide nationale dans le gouvernement en 1997, j’étais son chef de cabinet. J’ai beaucoup appris auprès d’elle. Ma première rencontre avec ma femme remonte à 1982. Nous étions étudiants à l’Institut national des statistiques et d’économie appliquée (INSEA) à Rabat. Nous avons étudié ensemble. Elle est devenue informaticienne et moi statisticien économiste».

• Anis Birou, secrétaire d’Etat.

«J’ai rencontré mon épouse à Marrakech»
«La journée du 8 mars est l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes, d’évoquer les acquis mais également les lacunes en matière des droits de la femme. C’est une opportunité pour nous tous de se rappeler le rôle important de la femme durant toute notre existence. A titre d’exemple, ma mère m’a beaucoup marqué durant toute ma vie. A travers elle, j’ai pris conscience de la valeur du dur labeur, la patience et même au niveau des aspects les plus simples de la vie, à savoir la gestion de la maison. J’ai rencontré ma femme à Marrakech. Elle est microbiologiste.  Nous nous sommes mariés en 1987 ».

• Ahmed Abbadi, SG de la Rabita Mohammadia.

«J’ai rencontré ma femme sur les planches»
«J’ai rencontré ma femme pour la première fois en 1987. C’était à l’occasion de la préparation d’une pièce de théâtre. On était à la recherche d’un rôle de femme et lors du casting, mon épouse Fatiha Ouatili a été sélectionnée. Depuis ce temps, nous avons travaillé deux ou trois ans ensemble. Un certain moment, ses parents allaient s’opposer à ce que leur fille fasse carrière dans le théâtre et à la télévision. Sa famille lui interdisait à ce qu’elle voyage et avait peur pour elle. Pour mettre fin à toutes sortes de confusions, nous nous sommes mariés. C’était le seul moyen pour que ses proches la laissent en paix. C’était une manière de la protéger et de l’aider à poursuivre sa carrière».    

• Mohamed Majd, acteur.

«Une journée de complémentarité entre l’homme et la femme»
«La Journée mondiale de la femme signifie beaucoup pour le Maroc, d’abord parce que, sur le plan démographique, notre société compte 50% de femmes. Pour moi, ce n’est certainement pas une journée de la femme, mais de complémentarité entre l’homme et la femme. La distinction ne doit plus se faire dans un Etat de droit, dont l’enjeu, aujourd’hui, est d’améliorer la condition de la femme sur tous les plans, surtout en matière des droits civils. Après la Moudawana, c’est la discrimination politique qu’il faut abolir vis-à-vis des femmes. Il faut dépasser cette distinction qui donne lieu à ce qu’on peut appeler la démocratie masculine. J’avoue que, personnellement, il m’arrive d’oublier cette journée. Et, c’est souvent ma femme qui m’apporte une rose (rires)… J’ai déjà 26 années de mariage derrière moi. J’ai rencontré ma femme en 1981 alors qu’on était tous les deux étudiants en droit public à Casablanca. Nous partagions notre militantisme et c’est cela qui nous a rapprochés. Ma femme a suivi la carrière d’avocate et nous sommes restés très liés et c’est, à mon avis, l’essentiel !»

• Mohamed Darif, politologue.

«Je l’ai rencontrée à l’Université Mohammed V de Rabat»
La journée du 8 mars a une signification symbolique majeure pour tous les pays, y compris le Maroc, dans le sens où nous célébrons le statut de la femme et l’importance de son rôle dans notre vie.
La femme dans la culture amazighe occupe une place privilégiée non seulement au sein de la famille mais également au niveau de la vie professionnelle. Nous pensons que le fait que la femme jouit pleinement de ses droits est un signe indicateur de développement humain.
J’ai rencontré ma femme à l’université Mohammed V de Rabat. Je partage avec elle plusieurs choses à la fois identitaires et linguistiques. Nous partageons également les mêmes convictions. 

• Ahemd Boukouss, recteur de l’IRCAM.

«Une fête à double signification»
"C’est une journée à double signification pour le PPS. D’abord, nous sommes fiers de participer à cette fête aux côtés des femmes marocaines. Mais, en tant que parti, nous sommes d’autant fiers que c’est le Parti communiste marocain qui a introduit cette fête au Maroc vers la fin des années 1940. C’est une date absolument remarquable et je me rappelle toujours comment, étudiants à l’époque, nous participions à la fête en compagnie de nos camarades femmes. C’est aussi l’occasion d’évaluer tout le chemin parcouru et ce qui reste à faire. Et il reste beaucoup à faire pour une réelle parité. Quant à ma rencontre avec ma femme, c’était le résultat d’un simple concours de circonstances". 

• Ismaïl Alaoui, SG du PPS.

«J’ai rencontré ma femme lors d’une fête de mariage»
La femme est la moitié de l’humanité. Elle est aussi la mère de l’autre moitié. Pour célébrer le 8 mars, il faut plus qu’une seule journée. Moi, je dirais qu’il faut fêter la Journée mondiale de la femme tout au long de l’année. Pour la mère de mes enfants, je l’ai rencontré dans des circonstances particulièrement festives.  J’ai été invité à la cérémonie du mariage de l’un de mes amis. Mon épouse n’est autre que la sœur de cet ami. Voilà, pour mon histoire. Je souhaite une bonne journée à toutes les femmes du monde.

• Jawad Ziyat, directeur de Jet4you

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