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Pêche maritime : un quota de 1,8 million de tonnes pour les petits pélagiques

Le plan d’aménagement de la pêcherie des petits pélagiques (sardine, sardinelle, chinchard, anchois et maquereau) qui est un plan de dix années (2010-2020) sera mis en œuvre en trois phases et visera l’exploitation durable des ressources. «Le plan pélagique est un projet phare de l’axe de la durabilité. Cela veut dire aussi la préservation de la ressource pélagique qui constitue la partie la plus importante de la pêcherie au niveau national», a affirmé Abdeljebbar Youssefi, secrétaire général du département des Pêches maritimes, lors de la conférence de presse organisée, jeudi 25 février, à Casablanca. L’exploitation durable se fait à travers la définition du TAC (Total admissible de capture). C’est le quota global défini par l’Institut national de recherche halieutique, sur la base de l’évaluation et l’observation de la biomasse. Le TAC est donc la quantité que les navires seront autorisés à pêcher durant l’année 2010. Il a été fixé à 1,8 million de tonnes. Cette quantité est répartie sur cinq zones de pêche, à savoir la zone Méditerranée (33.000 tonnes), la zone Atlantique (49.000 tonnes), la zone Atlantique A (85.000 tonnes), la zone Atlantique B (540.000 tonnes) et la zone Atlantique C (plus d’un million de tonnes). Le plan d’aménagement des petits pélagiques a pour objectif aussi de dynamiser l’industrie à terre des petits pélagiques, par l’approvisionnement des industries existantes. «Nous avons aujourd’hui des usines qui sont très performantes mais qui souffrent d’un manque de matière première», a noté Zakia Driouich, directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture. «Toutes les quantités pêchées devront être obligatoirement débarquées au Maroc. Et pour dynamiser l’industrie du frais, il faut augmenter la consommation du poisson frais», a précisé Mme Driouich. Le plan d’aménagement de la pêcherie des petits pélagiques s’assigne comme objectif aussi la création d’emplois stables. Pour la directrice des pêches maritimes et de l’aquaculture, deux facteurs déterminants conditionnent la réussite du plan d’aménagement, la variabilité de la ressource et les infrastructures portuaires et qu’il faudrait maîtriser. «Nous sommes devant une ressource biologique qui est variable. Les infrastructures dont nous disposons actuellement sont très limitées surtout dans les ports du Sud. Nous avons constaté qu’il y avait une inadéquation des capacités de débarquement avec le positionnement de la ressource. Et il y a une insuffisance des équipements de débarquement. Pour pouvoir maîtriser ce deuxième facteur, l’exploitation des petits pélagiques se fera en trois phases», a conclu Zakia Driouich.

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