Né à Safi en 1917, dans une vieille famille juive, Edmond Amran El Maleh s’est mis à écrire à l’âge de 63 ans, après un passé de professeur de philosophie et de journaliste, après avoir été l’un des responsables du Parti communiste dès les années 40, alors que le parti était encore clandestin, jusqu’en 1959, date à laquelle il a abandonné la politique. «Une époque d’une richesse passionnante, une aube radieuse de liberté et de fraternité que l’effondrement du régime soviétique et les critiques justifiées qu’il suscite ne sauraient amoindrir», écrit El Maleh dans son introduction à «Parcours immobile ».
Edmond Amran El Maleh est aussi critique d’art. Il est l’auteur de plusieurs essais et romans : «Le parcours immobile», «Aïlen ou la nuit du récit» «mille ans, un jour», «Abner Abounour», «La peinture d’Ahmed Cherkaoui», «L’oeil et la main », « Maspéro et la pensée sauvage», «Le café bleu», «La Malle de sidi Maâchou». Ces livres révèlent l’un des plus grands écrivains contemporains de langue française.