Le secteur agricole connaît une très forte dynamique grâce aux projets ambitieux programmés dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV) dans les différentes régions du Maroc. Ces projets ont permis une nette hausse de la production et une forte amélioration de la qualité.
Grâce aux potentialités du Royaume et la politique mise en place par le ministère de l’agriculture et de la pêche maritime, les agriculteurs et les autres partenaires, des résultats très satisfaisants ont pu être atteints. La clé de réussite réside dans l’adaptation des différents projets aux spécificités agricoles de chaque région tout en alliant la valorisation des potentialités locales aux méthodes modernes de production basées sur l’utilisation des machines et de plants et semences sélectionnés, des engrais et des pesticides, l’amélioration des caractéristiques génétiques du cheptel et le suivi vétérinaire.
En seulement quatre années, le PMV a permis d’améliorer considérablement la productivité et les systèmes d’exploitation agricole, grâce notamment à l’adhésion effective de l’ensemble des acteurs locaux concernés par l’exécution de ce programme ambitieux. Les actions de cette stratégie se déclinent en deux grands piliers. Les projets initiés dans le cadre du Pilier I ont pour objectif de développer une agriculture performante, adaptée aux règles du marché, grâce à une nouvelle vague d’investissements privés, organisés autour de nouveaux modèles d’agrégation équitables. Le Pilier II du PMV qui s’articule autour de l’agriculture solidaire, vise à développer une approche orientée vers la lutte contre la pauvreté, en augmentant de manière significative le revenu agricole des exploitants les plus fragiles, notamment dans les zones périphériques.
Les perspectives sont très prometteuses pour ce plan qui est de nature à favoriser la mise en place de pôles de développement agricole à forte valeur ajoutée, le déclenchement d’une nouvelle vague d’investissements massifs autour de nouveaux acteurs à forte capacité managériale, la rationalisation des structures de l’industrie et la mutualisation des moyens autour de groupements d’intérêts économiques privés et de groupements interprofessionnels. Le secteur agricole a trouvé dans cette nouvelle stratégie une dynamique d’évolution harmonieuse, équilibrée et tournée vers l’avenir. Dans ce sens, le Plan Maroc Vert devra avoir un impact considérable sur la croissance, sur la mise à niveau et l’augmentation du revenu agricole comme moteur de lutte contre la pauvreté rurale, ainsi qu’une amélioration significative du PIB agricole, des exportations et des investissements privés.
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