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Points de vue

Thami Khyari, secrétaire national du FFD : «La constitution de pôles est un processus assez long»
«Les pôles politiques sont nécessaires. Ils permettent la clarification du paysage politique et d’élever le débat politique. La constitution de pôles politiques est un processus assez long. Il y a une dispersion du champ politique. Les pôles politiques constitueront une nouvelle dynamique. En ce qui nous concerne, nous nous situons dans le pôle de gauche et nous travaillons dans ce sens».

Me Abdellah Firdaous, membre de l’UC : «Les pôles sont un moyen de mise à niveau du paysage politique»
«Les pôles politiques sont un moyen pour mettre à niveau le paysage politique, parce que la balkanisation n’a donné aucun résultat, avec pratiquement 37 partis politiques. Il y a trois grands projets, celui de la gauche, celui de la droite libérale et celui des conservateurs. Il faut procéder à la mise à niveau des partis politiques. Il faut une droite plurielle et une gauche plurielle, qui puissent chacune réunir plusieurs partis politiques. Ces derniers pourront gérer leur différence au sein de ces pôles. D’un autre côté, les pôles politiques facilitent la constitution d’un gouvernement homogène et harmonieux. Ils donnent également lieu à une opposition capable de jouer pleinement son rôle».

Abdelaziz Alaoui Hafidi, membre du RNI : «La création de pôles favorise la réforme de la vie partisane»
Je pense que les pôles politiques sont un moyen pour corriger ce qui existe actuellement sur la scène politique. Il y a aujourd’hui plusieurs partis politiques, dont le nombre dépasse trente. Le citoyen a du mal à se reconnaître dans tout ce nombre de partis. La création de pôles politiques favorise la réforme et de la réorganisation de la vie partisane au Maroc. Et les principaux pôles sont le pôle de gauche, le pôle socio-libéral et le pôle conservateur pour ne pas dire de droite».

Mohamed Moujahid, SG du PSU : «Les pôles permettent la rationalisation du paysage politique»
«Les pôles politiques sont un moyen pour rendre la vision plus claire aussi bien pour les citoyens que pour les partis politiques. Il y a aujourd’hui deux grands pôles qui sont le pôle libéral et le pôle socialiste. Il y a différents projets au niveau de ces pôles. Les pôles sont importants dans la mesure où ils permettent de rationaliser le paysage politique et la vie partisane. Mais avant la constitution des pôles, il est nécessaire d’édifier des bases démocratiques saines telles qu’elles sont reconnues au niveau international».

Rachida Benmassoud, membre de l’USFP : «Les pôles contribuent à la moralisation de la vie   partisane»
«Il faut tout d’abord dire que le paysage politique au Maroc se caractérise par le pluralisme, c’est-à-dire par l’existence de plusieurs partis politiques. Toutefois, il faut noter que le grand nombre de partis politiques qui dépasse aujourd’hui trente est devenu un problème du moment où il y a trop de programmes et de candidatures. La loi sur les partis politiques donne la possibilité aux partis de former des pôles politiques. C’est une bonne chose, car la création de pôles peut contribuer à la moralisation de la vie partisane».

Nabil Benabdellah, membre du PPS : «Les alliances sont une nécessité»
«Le fait de constituer des pôles n’est pas un objectif en soi en ce qui nous concerne au PPS. Il y a lieu de préciser quel est le projet de société pour lequel nous nous battons et quels sont les moyens dont nous disposons pour réaliser ce projet de société. À partir de là, des alliances peuvent se constituer pour préparer les étapes de la création de pôles politiques. Les alliances sont une nécessité. Le Maroc a besoin de la clarification du paysage politique. De même, il a besoin de la crédibilisation de l’action politique autour de deux, trois ou quatre projets».

Mohamed Ansari, membre du PI : «Les pôles politiques contribuent à l’émergence d’élites»
«Les pôles politiques sont nécessaires parce que le flou qui entache le paysage politique, vu le nombre excessif de partis, fait que le citoyen perd ses repères. Les partis politiques, les nouveaux en particulier, ne font que répéter le discours des partis traditionnels démocratiques. Les pôles politiques aident les partis à mieux se positionner et contribuent à l’émergence d’élites capables de gérer les affaires publiques. Ces élites qui ont l’obligation de respecter leurs engagements vis-à-vis des citoyens, seront jugées à la fin de leur mandat».


Lahcen Daoudi, membre du PJD : «Il ne faut pas créer des pôles au forceps»

«Certes, la création de pôles est une nécessité dans un Etat démocratique qui compte plusieurs partis politiques. Mais, il ne faut surtout pas créer des pôles politiques au forceps, c’est-à-dire contre la volonté des bases. Le risque c’est qu’on oblige certains partis à se fondre dans des moules préétablis. Ces moules risquent d’être des tombes pour la démocratie. La règle démocratique doit primer et c’est elle qui doit faire émerger de manière naturelle la polarisation nécessaire et adéquate du champ partisan».

Samir Aboulkacem, membre du PAM : «La rationalisation de la vie politique se profile à l’horizon»
«La naissance des pôles politiques prouve que la rationalisation de la vie politique se profile à l’horizon. L’émergence des pôles permettra de mieux clarifier la lecture de la carte politique, car le citoyen se trouvera devant quatre ou cinq programmes au lieu de trente. Les pôles permettront également de faciliter la communication avec les citoyens qui sont les premiers concernés par les affaires politiques. C’est la vision que prône le PAM depuis sa création».

Mohand Laenser, SG du MP : «L’effritement de la scène partisane nuit à la vie politique»
«Tout le monde est unanime aujourd’hui sur le fait que la création de blocs politiques homogènes est nécessaire pour atteindre l’objectif de la rationalisation et la mise à niveau du champ politique marocain. L’éclatement et l’effritement de la scène partisane nuisent à la vie politique. Le citoyen se trouve aujourd’hui devant une multiplicité de programmes, ce qui ne lui facilite nullement la tâche d’opérer son choix».

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