Parmi les participants figurent 27 pays africains dont le Maroc et le Sénégal et 30 pays européens dont la France, l’Espagne et l’Italie. Des organisations internationales non gouvernementales sont également conviées, a-t-on indiqué.
La réunion se déroulera au niveau des ministres des Affaires étrangères et de l’Intérieur, a précisé cette source. D’autres pays devront néanmoins être représentés à un niveau moindre. La préparation de la "conférence sur la migration et le développement" de Rabat a été confiée à un "comité de pilotage" comprennant le Maroc, la France, l’Espagne et le Sénégal, selon la même source.
Le 9 juillet, une réunion préparatoire se tiendra au niveau des experts et des hauts fonctionnaires des 57 pays, a-t-on indiqué. Selon un responsable marocain, la conférence de Rabat doit "adopter un plan d’actions consensuel basé sur un engagement partenarial pragmatique pour lutter contre le phénomène de l’immigration clandestine".
"Il ne s’agira pas d’une réunion destinée à demander une assistance financière (à l’Europe, ndlr) ou à tendre la main, mais d’une réunion qui adoptera une stratégie globale pour faire face à l’immigration clandestine", a-t-il affirmé, ajoutant que la réunion "évoquera également des projets de développement en faveur des pays émetteurs et de transit de la migration illégale".
La réunion de Rabat a été proposée par le Maroc et l’Espagne en automne 2005 après les drames du passage en force de clandestins subsahariens par les grillages entourant les enclaves de Melilla et de Ceuta, au Maroc. Quatorze émigrants africains étaient morts, dont certains tués par balles par les forces de sécurité.