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Référendum constitutionnel : L’Oriental a enregistré un taux de participation de 63,99%

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Le taux de participation au vote sur la nouvelle Constitution au niveau de la région oriental est considéré comme l’un des plus faibles sur le plan national. L’Oriental a occupé la quinzième place au niveau régional avec 63,99% de voix exprimées. Le meilleur taux de participation au niveau de cette région a été enregistré dans la toute nouvelle province de Driouch avec 89%. Elle est suivie de la province de Figuig avec 67%. En troisième position arrive la province de Jerada avec 65% puis celle de Taourirt avec 63%. Au niveau de la province d’Oujda-Angad, le taux de participation a frôlé les 60% alors que la province de Berkane a enregistré le taux le plus faible de participation au niveau de l’Oriental avec 56%. L’ensemble de ces électeurs se sont exprimés dans les 550 bureaux de vote mis à la disposition des citoyens des onze communes qui constituent la préfecture Oujda-Angad. Le nombre des personnes inscrites sur les listes électorales s’élève à 229.994, dont 110.398 femmes et 119 545 hommes. Quant aux ruraux inscrits au niveau de la préfecture d’Oujda-Angad , ils sont de l’ordre de 25.943 électeurs. Concernant la participation juste moyenne constatée au niveau de cette préfecture, elle est due à plusieurs facteurs dont la canicule qui a sévi ce jour là et la fermeture des bureaux de vote à 19h. «Je viens d’arriver avec mes voisines pour nous acquitter de notre tache électorale et on nous a dit que les bureaux de vote sont fermés alors que le soleil est encore frappant et la chaleur est époustouflante. Pour les élections communales ou parlementaires ils laissent ces mêmes bureaux ouverts jusqu’à 20h et pour une cause aussi sérieuse que la Constitution ils ferment tôt», s’insurge une citoyenne devant un bureau de vote du centre-ville. S’exprimant sur cette donne, Kheiri Belkhire coordinateur régional du RNI et industriel de la place, a expliqué que «les partis politiques ont joué leur rôle en organisant des meetings ou en sensibilisant par les moyens dont ils disposent. Mais vu le désordre qui règne dans un ensemble de secteurs sociaux notamment commerciaux et économiques, cela a impacté négativement sur le taux d’implication d’une importante frange de la société dans ce qui se prépare pour son bien», affirme M. Belkhire. Et d’ajouter: «Il faut tout de même se féliciter du nombre des voix exprimées en faveur du projet de la nouvelle Constitution et ce, en dépit du faible taux de participation qui est devenu un phénomène de société à l’échelon mondial». Même son de cloche pour Salima Faraji, coordinatrice régionale du PAM, qui précise que «le faible taux de participation observé au niveau de l’Oriental s’explique par le fait que les partis ont assumé leur rôle mais certains acteurs de la société civile ont porté préjudice à la sérénité du moment en organisant des meetings à l’ancienne manière avec toute la réticence exprimée par les citoyens aux méthodes de propagande révolues qui ont fait leur temps.» Et d’ajouter : «Ceci dit, les partis politiques doivent assumer leurs responsabilités. Ils sont appelés à se réorganiser et à reprendre le terrain qu’ils ont cédé aux autres activistes de la société civile.» Pour sa part, Abdellah Alhamel, cadre régional du PJD et membre du conseil communal d’Oujda, a souligné que son parti a mené une campagne dans les normes de l’éthique politique pour inciter au vote. «Nous considérons que cette nouvelle Constitution est très avancée par rapport à ce qui l’a précédé sur le plan de la démocratie escomptée, la liberté et la consolidation de l’état de droit. Ceci dit, la Constitution en elle-même n’est qu’un ensemble d’articles qu’il faut concrétiser par des actions et comportements qui instaurent la confiance et poussent les citoyens à s’impliquer d’avantage dans l’ensemble des actions politiques». Et de conclure : «Le défi le plus important est de gagner la confiance du citoyen».


 Laâyoune : Participation massive des Marocains sahraouis au référendum 
La population des provinces du Sud a réalisé un taux de participation record au référendum du 1er juillet, faisant ainsi subir au Polisario une nouvelle défaite sur le terrain de la légitimité. Alors que ce front a tout fait pour faire rater au Maroc ce rendez-vous important. Selon les chiffres officiels, le taux de participation a été de près de 84,05 % dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia El-Hamra, 86,7 % à Guelmim Smara et 92,12% dans la région de  Oued-Eddahab-Lagouira. Ce qui hisse ces provinces au premier rang au niveau national. Ce taux élevé témoigne de l’implication effective des citoyens des provinces du Sud dans la gestion de leur quotidien. Selon plusieurs observateurs, le taux élevé de participation enregistré dans les provinces du Sud constitue la meilleure illustration de l’attachement des citoyens de cette région à leur marocanité. Ces observateurs se sont également félicités de la manière dont les habitants de cette région ont décidé de répondre aux appels du dénommé Mohamed Abdelaziz, chef de la bande séparatiste du Polisario, qui, à la veille de chaque échéance électorale au Maroc, ne cesse d’appeler au boycott de ce rendez- vous. Dans une récente sortie médiatique, une semaine avant le 1er juillet, M. Abdelaziz a appelé le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, à «intervenir en urgence» pour empêcher le référendum aux territoires sahraouis. Cette sortie médiatique n’a eu aucun écho auprès des Sahraouis du Sud du Royaume, sauf dans la presse algérienne, qui a choisi, comme de coutume, de republier l’intégralité de la lettre envoyée par M.  Abdelaziz. Nonobstant, l’opération de vote dans les provinces du Sud s’est déroulée dans de bonnes conditions.  «Nous sommes habitués à ce genre d’actions de la part du dénommé Mohamed Abdelaziz, auxquelles nous ne donnons aucune importance, vu que les populations des provinces du Sud sont bien engagées dans toutes les opérations ayant relation avec la chose publique au Maroc. Ces manœuvres n’ont eu aucune suite chez nos concitoyens. Cette dernière sortie démontre le degré de panique chez les dirigeants du Polisario. La participation massive des Sahraouis au référendum et dans toutes les opérations électorales organisées dans les provinces du Sud démontre que le Polisario n’a aucune légitimité. Cela montre aussi la face cachée du Polisario qui est une organisation anti-démocratique et la preuve c’est son président lui-même qui est à la tête du mouvement depuis 36 ans», a confié à ALM Abdellah Jeddad, journaliste basé à Laâyoune. Le chef du Polisario a essayé de tout faire pour empêcher une large participation des fils des provinces du Sud à ce référendum dont le taux de participation a témoigné de leur maturité, donnant à travers cette participation une leçon aux séparatistes qui ont commis une grave injustice à l’encontre des populations du Sahara.

           Mohamed Laâbid

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