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«Un moratoire à prendre en compte»

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Le code pénal islamique prévoit l’existence de cinq punitions ou houdouds uniquement, ce qui veut dire qu’Allah a laissé à ses fidèles une très grande liberté quant à l’élaboration de lois et règlements qui s’accommodent le mieux avec leurs conditions de vie. En outre, l’Islam n’a jamais eu la punition comme finalité. Ce n’était qu’une manière de prévenir le crime. C’est d’ailleurs pour cette raison que nombreux étaient les prétextes utilisés par le Prophète Sidna Mohammed et ses compagnons pour éviter l’application d’un «Had». C’est pour cette raison qu’à mon avis, l’appel de Tariq Ramadan ne contredit aucunement les préceptes de l’Islam surtout que c’est un moratoire argumenté par les conditions politiques et sociales internationales. Il faudrait à mon avis associer ce moratoire à son initiateur qui, ne l’oublions pas, a autant de sympathisants que d’ennemis en Occident. C’est un intellectuel issu d’un environnement culturel très riche qui n’a pas manqué de façonner sa personnalité et l’a dotée des outils à même de lui permettre de comprendre parfaitement les textes religieux. Son cas me rappelle celui d’Amina Wadoud qui a essayé de puiser dans la religion musulmane ce qui est parfaite harmonie avec son back-ground culturel occidental. C’est ainsi qu’elle n’a trouvé aucun empêchement à ce qu’elle préside la prière du vendredi au milieu de femmes et hommes.

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