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Un Sahara inaliénable et indivisible

Les provinces du sud auront vécu, à l’occasion de la visite royale du 5 au 6 mars, au rythme d’une liesse populaire extraordinaire. L’accueil réservé à S.M le Roi Mohammed VI était des plus chaleureux. Moment fort chargé d’émotion dans la vie de cette partie du Royaume.
À Dakhla, ville portuaire de la partie sud du territoire située sur l’océan atlantique, les habitants, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes, massés des deux côtés du parcours officiel, ont donné libre cours à leur joie, aux cris de “Vive le Roi“, “ Le Sahara est marocain“, “Non à la partition“. Chaque geste, chaque souffle était un acte d’amour et de sincérité. Partout on arbore les couleurs nationales. Les portraits de S.M le Roi aussi. Des banderoles, rédigées en arabe, en français, en espagnol et en anglais, sont également visibles, qui dénoncent la séquestration de quelque 180.000 Marocains dans les camps de Tindouf. « L’enlèvement de nos compatriotes est un crime contre l’humanité », proclame une affiche.
Le souverain, tout à sa spontanéité habituelle, la démarche décontractée, en osmose avec cette chaleur communicative, répondait en allant saluer cette foule compacte et joyeuse. Impressionnant. C’est le coeur qui parle. C’est l’attachement qui s’exprime. La rencontre d’un Roi et son peuple charrie toujours des trésors d’enthousiasme. Cette rencontre prend toute son importance lorsque les adversaires du Maroc, jaloux de son unité et de sa cohésion, croient pouvoir changer le cours de l’histoire et le sens de la géographie. Chimères. Les fantasmes de ces gens-là se sont, encore une fois, fracassés en direct, tels des coquilles vides, sur la force de l’engagement du Maroc dans son Sahara. Quand ici à Dakhla s’est réuni, mardi 5 mars, le conseil des ministres, quel symbole, quelle leçon. L’appartenance de cette ville et des autres provinces du sud au territoire national ne fait aucun doute. Il n’y a que ceux qui font semblant de ne pas voir ou ceux qui portent les lunettes d’une époque révolue, pour ne pas regarder la réalité telle qu’elle est. Limpide comme l’eau de roche, parlante comme un livre sans ratures.
Dakhla, capitale d’un jour. Dakhla, marocaine pour toujours. Qu’un conseil des ministres ou de gouvernement se déroule à Laâyoune, à Rabat ou Marrakech…Où est la différence ? C’est la même chose du moment que le Maroc est souverain chez lui, confiant dans son destin et fort de son intégrité territoriale.
Comme l’a souligné Hassan Aourid, porte-parole officiel du Palais royal, l’accueil enthousiaste réservé au souverain par les populations des provinces sud est “un message clair et fort à l’opinion publique internationale“.La preuve par le concret. Il est, en effet, des images qui, par leur force et leur symbolique, font tomber en désuétude les visées des uns ou les doutes des autres. Le Maroc au Sahara est bel et bien chez lui. Qui peut le contester ?
Après Dakhla, Laâyoune. Le voyage de la vérité, de la confirmation continue.
Laâyoune, où S.M le Roi est arrivé en fin de matinée du mercredi 6 mars, a fait les choses en grand pour souhaiter la bienvenue au souverain. Artères pavoisées aux couleurs nationales, façades repeintes et décorées… Une région qui respire le bonheur et la tranquillité. Les mêmes images de liesse et les mêmes signes de ferveur. Le moment fort de la visite royale aura été, sans conteste, le discours prononcé par le souverain devant les populations et les notabilités locales. À cette occasion, S.M le Roi a réaffirmé de manière solennelle l’attachement du Royaume à son intégrité territoriale tout en annonçant la création d’une agence de développement des provinces du sud.
Aux élucubrations des adversaires du Maroc et à leurs gesticulations désespérées, le souverain répond par des actes concrets. L’engagement des hommes de conviction, de principes, qui envisagent l’avenir avec confiance et sérénité.
Cette partie du Royaume, engagée donc dans un processus de développement socio-économique irréversible, est appelée plus que jamais à exploiter son potentiel diversifié dans le sens de l’investissement productif et de la création des richesses. Le Sahara marocain en a les moyens.
L’avenir se trouve ici et non à Tindouf. Les conditions d’une vie digne et décente sont garanties dans les provinces du sud et non dans les camps de Lahmada. Qui dit mieux?

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