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Une attaque téléguidée, Bête et méchante

© D.R

Depuis quelque temps, un trio de la presse, composé de «Al Ahdate Al Maghribia », de « Aujourd’hui le Maroc» et de «Libération», est devenu spécialiste en matière d’acharnement contre le camarade Mohamed Nabil Benabdellah, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.
Par acharnement, nous entendons avec précision, le sens propre du terme. Un poste ministériel, dans tous les systèmes démocratiques qui se respectent, est en premier lieu un poste politique. Un poste politique veut dire que le ministre veille, dans le secteur le concernant, à l’exécution de la politique générale du gouvernement, en tant que grandes orientations et stratégies. Partant de cette considération, critiquer le travail gouvernemental, ou celui d’un ministère donné, est, non seulement, permis, mais nécessaire et souhaité, quelle que soit l’origine de cette critique, que ce soit un parti politique, ou un organisme de la société civile, un média, ou même un courant politique se voilant derrière un journal ou s’y confinant.
Mais quand un manquement dans la couverture d’un événement, comme le tremblement de terre d’Al Hoceïma se transforme en une revendication de démission du ministre de la Communication (comme ça!!!), les auteurs de ces balivernes sont dans ce cas priés d’apprendre qu’un ministre n’est pas un correspondant, ni un envoyé spécial, ni le directeur d’une publication ou rédacteur en chef ou directeur d’une radio ou d’une télévision.
Ce qui est par contre requis, quand il s’agit des médias publics, c’est que le gouvernement, y compris le ministère de la Communication, ne soit qu’une voix parmi tant d’autres émanant de la société dans sa globalité. Et partant, le ministre de la communication ne doit pas exercer une quelconque censure policière sur les professionnels allant jusqu’à contrôler leur fonctionnement dans les moindres détails. Ceux qui s’acharnent contre lui ne sont pourtant pas sans savoir que les professionnels de la presse audiovisuelle ont souffert le martyre à l’époque du fameux ministre, quand la télévision était une wilaya, la radio une préfecture et quand les appels téléphoniques du même ministre tombaient comme des missiles Tom Hawk sur les têtes des professionnels. A l’époque, ni les caméras de la télévision, ni les micros de la radio n’arrivaient à atteindre le citoyen, sauf dans le cadre de «Dites l’année est bonne». aujourd’hui, même si des manquements et des défaillances persistent, l’objectivité impose d’avouer qu’il existe un changement indéniable dans la politique d’information publique.
L’on peut facilement trouver des traits d’union entre les organes de presse «Al Ahdate Al maghrébia» et «Libération», du point de vue de l’orientation idéologique, mais aussi de la «direction générale». il est par conséquent facile de trouver ce qui les unit dans cette campagne structurée contre le ministre de la Communication. Dans ce cas, d’où est ce que l’homme de «Aujourd’hui le Maroc» a été catapulté ? et qu’est-ce qui unit ce trio ?
Il est certain qu’il ne s’agit pas d’un parti politique, ni un courant idéologique, ni même une orientation générale. Nous nous permettons pas de tomber dans le piège de viser des personnes. Mais nous nous pouvons pas ne pas affirmer que le lien entre tout cela n’est autre que les résidus maladifs qui persistent dans les esprits de certains.
Malheureusement. Dans l’une de ces trois parties, se trouvent des gens qui semblent avoir perdu une mamelle de la deuxième chaîne à laquelle ils se nourrissaient. Dans la deuxième, une autre personne , dont tout le monde connaît que toute personne qui réussit est un ennemi pour elle (c’est un cas qui nécessite un traitement psychique). Dans la troisième, il existe deux yeux globuleux et une «nuque» faisant partie de ce qui reste des mercenaires des pratiques policières en voie de disparition. Quand on comprend bien ces trois cas, on se rend compte du secret derrière cet acharnement sur le ministre de la Communication d’une manière aussi structurée que gratuite. Le sevrage inopiné est difficile à gérer. La pathologie psychique l’est encore plus. Concernant les résidus des pratiques policières, nous avons dans une tentative de mieux les cerner, analysé le cas de cet ancien Pacha, mis à la retraite alors qu’il s’était trop habitué à son poste et à son autorité, distribuant ordres interdictions à sa guise, la journée durant.
Ce dernier n’a pas trouvé mieux que de poser un bac d’eau, sur lequel il a posé deux carafes, l’une verte, l’autre rouge et s’est assis à côté. A chaque fois que quelqu’un venait étancher sa soif, en prenant la carafe verte, il disait : Que fais-tu ? prends la carafe rouge ! Et si un autre prenait la rouge, il lui criait : Mais quand est-ce que vous allez apprendre ? prend la verte espèce de !…
Les regards ne sont jamais aveuglés, mais les coeurs oui.
Combien certains journaux ressemblent à des carafes !
Au flic à la retraite, nous disons que l’opposition ne s’exerce pas depuis les bars. Et il ne suffit pas de quelques verres qui tournent la tête, d’un ventre rempli et d’yeux «exorbités».

• Abderrahim El Ouali
Bayane Al Yaoum
Traduction de la rédaction

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