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Une candidature qui a failli faire capoter le processus

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Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement désigné, sort indemne de la polémique créée autour de la candidature de Mustapha Ramid, membre du secrétariat général du PJD. M. Ramid a été confirmé à la tête du département de la justice dans l’attente de sa nomination officielle. C’est ce qu’a affirmé à ALM un membre du secrétariat général du parti islamiste. A l’heure où l’on a commencé à parler de l’écartement définitif de M. Ramid de l’équipe de Abdelilah Benkirane, les réserves formulées à l’égard de ce membre influent du PJD ont été levées à la dernière minute. «L’affaire se solutionne positivement. Il y a eu au départ des réserves certes, mais la candidature de M. Ramid sera maintenue à la tête du département de la justice», souligne la même source. Rappelons que M. Ramid avait été désigné par l’Instance de proposition des ministrables du PJD comme candidat au poste de ministre de la justice dans le cadre du gouvernement dirigé par les islamistes. Selon une source bien informée, M. Benkirane aurait joué les bons offices auprès du Palais royal pour défendre la candidature de son collègue. Aussi, selon Abdelaziz Rebbah, membre du PJD, les précisions apportées par la direction du parti auraient contribué au revirement de la situation. «Il n’y avait pas de problème à ce sujet. Il n’a jamais été question d’opposition à la candidature de M. Ramid. Il y avait uniquement des précisions et des clarifications qui devaient être apportées. Il ne faut pas perdre de vue qu’il y a tout un rapport qui doit être fait à propos de chaque candidature», a affirmé à ALM Abdelaziz Rebbah, membre du PJD (voir entretien page 5). Ceci dit, et à l’image de l’affaire du ministère de l’équipement et du transport qui a suscité un clash entre le PJD et l’Istiqlal, la polémique suscitée autour de la candidature de Mustapha Ramid aura contribué à retarder davantage le processus de formation du gouvernement Benkirane. M. Ramid qui avait suscité plusieurs polémiques au cours des années précédentes a failli constituer une véritable entrave à la constitution du gouvernement à partir du moment que M. Benkirane s’accrochait bec et ongles à sa candidature. D’ailleurs, il convient de rappeler que l’octroi du poste de la justice à M. Ramid était presque acquis dès l’annonce des résultats des élections du 25 novembre qui ont donné la victoire aux islamistes. L’annonce au cours de la semaine dernière du rejet de la candidature de M. Ramid aura brouillé les cartes du chef de gouvernement. Désormais, après l’approbation de l’organigramme et la désignation des ministrables des quatre partis, la voie semble libre pour l’annonce du nouveau gouvernement. La nouvelle équipe gouvernementale devait être convoquée incessamment pour qu’elle soit nommée officiellement par SM le Roi.

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