Au moins l’une des 11 personnes interpellées, dix Espagnols et un Marocain, a tenté auprès de trois militaires espagnols de confession musulmane d’obtenir des informations sur l’accès à des entrepôts d’explosifs de Sebta, indique le journal, citant des sources proches de l’enquête.
Le juge d’instruction espagnol Baltasar Garzon, en charge de ce dossier, avait ordonné aux policiers de perquisitionner au domicile de Fouad Mohamed Abdelsalam, 35 ans, en le présentant comme le membre du groupe "chargé de mener à bien des approvisionnement en armes et explosifs".
La volonté de cette présumée cellule terroriste de se procurer des explosifs est apparue lors de conversations téléphoniques interceptées, précise El Pais.
Selon une source judiciaire interrogée mardi par l’AFP, il s’agissait d’une cellule encore "très embryonnaire" qui avait décidé à de commettre des attentats à Sebta ou sur la péninsule espagnole.
Les services de renseignement espagnols craignent que les enclaves espagnoles de Sebta et Melilia ne soient devenues des objectifs du Jihad islamique, avait indiqué le 5 novembre le quotidien El Pais.
Ils ont été alertés par un communiqué diffusé sur internet par un groupe proche d’Al-Qaïda, appelant à "la guerre contre l’Etat infidèle espagnol et à la libération des villes occupées de Sebta et Melilia", écrivait le journal.