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Une subvention de 12.000 à 15.000 DH par hectare pour la reconversion

La maladie du Feu bactérien continue de susciter les inquiétudes des agriculteurs marocains. Ce mal qui attaque les plantes hôtes est identifié en tant que l’une des plus graves maladies des rosacées à pépins. Au Maroc, le Feu bactérien sévit en particulier dans le Moyen Atlas , sur une superficie de 13.000 hectares engendrant ainsi la mortalité d’une importante superficie d’arbres. Poirier, pommier et cognassier sont les premières cibles de cette épidémie provoquée par la bactérie «Erwinia amylovora». Pour enrayer la propagation du Feu bactérien, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime a fixé un arrêté identifiant de nouvelles modalités de prévention. La nouveauté étant de mettre en place une indemnité de 3.000 dirhams par hectares destinée à couvrir les frais d’arrachage et d’incinération et une subvention de reconversion pour les agriculteurs concernés allant de 12.000 à 15.000 dirhams par hectare. Les dossiers de demande d’indemnisation et de subvention sont adressés au directeur général de l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) (voir entretien). Le dernier arrêté ministériel, publié dans le Bulletin officiel n° 5892, met l’accent sur la nécessité de déclarer les zones atteintes. «Les propriétaires, gérants ou locataires des parcelles sur lesquelles se trouvent des plantes hôtes atteintes de la maladie du Feu bactérien et ceux qui détiennent de telles plantes doivent déclarer toute anomalie observée sur lesdites plantes au service provincial de la protection des végétaux du lieu de situation de la parcelle», lit-on dans le Bulletin officiel. Et de préciser que ces plantes doivent faire l’objet de surveillance de prospection ou d’application de mesures de police phytosanitaires, y compris l’arrachage et l’incinération. À cet effet, une commission provinciale a été constituée afin d’assurer le suivi de l’état sanitaire des parcelles atteintes et d’appliquer les mesures phytosanitaires nécessaires. Se référant à l’arrêté, le propriétaire dispose, en cas de prescription de l’arrachage des arbres, de 21 jours de la date de réception de la notification du service provincial de la protection des végétaux. Par ailleurs, toute zone dans laquelle la maladie du Feu bactérien est identifiée doit être déclarée par ledit service en tant que «zone de quarantaine ». Toutefois, la mesure de quarantaine peut être levée par le service provincial de la protection des végétaux, si ledit service déclare la zone indemne de la maladie du Feu bactérien. Après arrachage et incinération des arbres de la parcelle infectée, toute nouvelle plantation sur ladite parcelle doit faire l’objet d’une demande d’autorisation préalable auprès du service provincial de la protection des végétaux du lieu prévu pour ladite plantation.

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