Le Maroc est également concerné, notamment avec le flux massif de clandestins subsahariens et des réfugiés syriens. La sécurité des frontières a été à l’ordre du jour de l’Africa Security Forum, dont les travaux se sont tenus lundi 12 octobre à Casablanca.
Le débat a porté principalement sur les innovations technologiques et leur impact sur les dispositifs de sécurité mis en place dans l’espace Africain. «Nous avons retenu dans ce sens trois thèmes transverses. Citons dans ce sens : la sécurité des points d’entrées en l’occurrence les frontières terrestres, ports et aéroports ainsi que les flux financiers illicites et les systèmes modernes d’établissement et de contrôle d’identité», explique à ALM Driss Benomar, président du think thank Atlantis, initiateur du forum en partenariat avec avec le Forum international des technologies de sécurité.
L’Africa Security Forum, regroupant des opérateurs publics et privés issus d’une vingtaine de pays africains, a été une occasion de passer en revue les analyses et solutions aux problématiques actuelles. La coopération a été le point central des différents panels du Forum. «La coopération joue un rôle important.
C’est l’une des principales recommandations de notre rencontre. Nous sommes dans l’obligation de discuter en direct avec tous les acteurs pour pouvoir s’informer sur les mouvements des personnes et marchandises», révèle M. Benomar.
S’agissant de la sécurité des flux financiers, le président du think thank Atlantis souligne que «le Maroc est bien positionné en Afrique pour aider les autres pays en vue de mettre à niveau le système de contrôle des flux financiers illicites».
Pour rappel, Atlantis est un centre de recherche et d’études géostratégiques. Créé depuis une année, le Centre axe ses interventions autour de la compréhension et l’analyse des problématiques nouvelles. La mission d’Atlantis vise également à élaborer des propositions d’actions afin de participer au débat de la «Cité» sur les thématiques sociales, économiques, géostratégiques et sécuritaires.