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Google Drive utilisé pour le téléchargement illégal

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Les sites de torrents semblent tomber comme des mouches. Sous la pression des artistes et de l’industrie en général, les autorités à travers le monde ont été obligées de fermer plusieurs plates-formes de téléchargement à l’instar de Megaupload, Kickass Torrent ou plus récemment T411.

Mais cela ne semble pas arrêter les pirates. Pleins de ressources, il semble qu’ils aient trouvé un moyen de contourner le système grâce à Google Drive et autres services cloud. C’est ce que révèle l’enquête menée par Gadget 360. Il semblerait que les services de stockage en cloud comme Google Drive, Dropbox et Mega (Kim Dotcom approuve ce message) sont privilégiés pour distribuer des œuvres protégées. Un constat qui a été fait suite à examen des demandes de suppression de liens déposés par des ayants droit ou Hollywood. Il a été rapidement remarqué que ces liens signalés renvoyaient vers ces outils. Le cloud le plus utilisé pour l’instant est Google Drive avec plus de 5.000 requêtes à son actif. Une des causes de son importante utilisation est peut-être parce qu’il propose 15 Go de stockage gratuits contre 5 pour One Drive et 2 chez Dropbox. Mais le manque du site de torrent n’est pas la seule explication quant au succès de cette méthode.

Son succès serait aussi causé par la simplicité d’utilisation. Google Drive propose une inscription rapide, un compte pour plusieurs services (Gmail, YouTube…), mise en ligne et téléchargement en quelques clics. Ces liens sont ensuite partagés tout aussi facilement sur des groupes Facebook prévus à cet effet. Ayant toujours un pas d’avance sur les autorités, les pirates sont allés encore plus loin pour ne pas se faire pincer. Certains liens Google Drive sont vides et intègrent simplement une vidéo YouTube. Vidéos « non répertoriées », de telle sorte qu’elles n’apparaissent pas dans les résultats des moteurs de recherche et sont uniquement accessibles aux détenteurs de l’URL.

Les liens sont simplement partagés sur des forums de discussion ou autre plateforme consultée par la communauté du torrent, il s’avère donc très difficile pour les ayants droit de les retrouver et de demander leur suppression. Mais cela ne s’arrête pas là. Les pirates utilisent aussi. les sites pour adultes. Pratique un peu étrange, mais il est possible de se procurer des albums, des films et autres sur des sites de films X. D’autres services sont également détournés pour héberger du contenu illégal, comme My Maps, introduit par Google en 2007 et qui permet aux utilisateurs de créer une carte personnalisée. Les pirates intègrent des liens en lieu et place de l’encart réservé aux descriptions d’endroit figurant sur la carte.

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