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Alerte antiterroriste maximum en vue des législatives en Espagne

Ce niveau d’alerte impliquera la « totale mobilisation des forces et corps de sécurité de l’Etat pour surveiller et protéger» les sièges des partis politiques, les lieux des meetings électoraux, les grandes surfaces commerciales, les infrastructures de transports et les événements sportifs, a précisé le ministère. Les secteurs stratégiques de l’énergie et des communications feront aussi l’objet d’une surveillance accrue, selon le même communiqué. Les forces de sécurité espagnoles sont déjà en état alerte depuis plusieurs mois de crainte que l’organisation indépendantiste basque armée ETA ne tente de peser sur les élections en commettant un attentat d’envergure. «Nous croyons que l’ETA va tenter de tuer avant les élections», a déclaré jeudi le ministre socialiste de l’Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, dans une interview à la télévision publique espagnole (TVE). «C’est la raison pour laquelle les forces de sécurité sont plus en alerte que jamais», a-t-il expliqué, tout en estimant que l’ETA, tenue pour responsable de 819 morts en Espagne en 40 ans de lutte pour l’indépendance du Pays Basque, était «très affaiblie» et «proche de la défaite». Les dernières législatives en Espagne, le 14 mars 2004, avaient été précédées trois jours plus tôt d’attentats islamistes contre des trains de banlieue à Madrid et qui avaient fait 191 morts et plus de 1.800 blessés. Les socialistes de José Luis Rodriguez Zapatero l’avaient emporté sur la droite à la surprise générale face aux conservateurs sortants, et M. Zapatero avait immédiatement tenu sa promesse de retirer les troupes espagnoles d’Irak. Quatre ans plus tard, M. Zapatero, donné légèrement favori par les sondages, est candidat à un second mandat face au chef de la droite Mariano Rajoy, son adversaire malheureux de 2004. MM. Zapatero et Rajoy ont donc lancé jeudi à minuit la campagne électorale de leurs partis lors de meetings prévus respectivement à Madrid et à Cadix. L’Espagne reste sous la menace d’attentats d’islamistes radicaux. Al Qaïda la cite régulièrement dans ses communiqués comme cible potentielle en raison de sa présence militaire en Afghanistan et de sa souveraineté, contestée par le Maroc, sur les enclaves de Sebta et Melilla (nord du Maroc).

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