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Algérie : le GSPC toujours actif

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Deux explosions de bombes se sont produites, lundi soir, dans la commune de Aïn Oulmane (wilaya de Sétif à 300 km au sud-est d’Alger), provoquant la panique parmi la population et faisant des dégâts matériels, rapporte mercredi la presse algérienne.
La première explosion s’est produite près d’un établissement scolaire au centre-ville, suivie d’une deuxième déflagration, à cinq minutes d’intervalle, dans un secteur proche, causant des dégâts aux façades des habitations et endommageant un véhicule en stationnement, indiquent les journaux.
Les services de la gendarmerie et des responsables du commandement militaire de la région se sont déplacés sur les lieux pour dresser un constat de la situation.
Plusieurs quotidiens ont, par ailleurs, souligné que les forces de l’armée entreprennent une opération de ratissage dans les hauteurs de Monkorno, près de la ville de Médéa (90 km au sud d’Alger), à la recherche d’éléments armés qui s’activent sous la bannière du Groupe salafiste de la prédication et du combat (GSPC).
Les renforts ont été dépêchés sur les lieux avec le recours au survol et au pilonnage des secteurs supposés abriter les refuges des groupes armés, souligne la presse algérienne.
Le journal "Al Bilad" rapporte que des groupes armés ont opéré des mouvements vers cette région, venant d’autres secteurs investis par les forces de sécurité.
Les habitants de plusieurs villages ont fait état de leur présence et leur entrée en contact avec les populations pour les déconseiller de revenir dans les secteurs jugés dangereux.
Les forces de sécurité avaient fait distribuer au niveau de la wilaya de Médéa et d’autres régions, des tracts appelant les populations à les aider dans la lutte contre les groupes armés et à signaler tout mouvement suspect, à travers une série de numéros de téléphones mis à leur disposition.
Il est à rappeler qu’un soldat a été tué et six autres ont été blessés par l’explosion d’une bombe artisanale dans les monts d’Erraguène, dans la région de Jijel (360km à l’est d’Alger) alors qu’ils patrouillaient.
L’attentat est survenu, dimanche dernier, sur un chemin forestier situé entre les localités de Beïda et Garoua. La patrouille venait de quitter l’un des cantonnements installés ces dernières années dans cette région lorsque son véhicule tout terrain a été surpris par l’explosion d’un engin enfoui sur le bord de la route. Les autorités imputent l’attentat à une unité du GSPC, actif dans les monts des Babors. L’armée avait aussitôt déclenché une opération de ratissage pour tenter de retrouver les auteurs de cette attaque.

Aux grands maux, les grands moyens

Pour son opération de ratissage, l’armée algérienne a mobilisé de lourds moyens matériels. Selon le journal l’"Expression", un important renfort a été déployé dans toute la région où a eu lieu l’attentat qui a visé la patrouille militaire. Des forces héliportées et des parachutistes ont été dépêchées pour participer à l’offensive, révèle le quotidien. Depuis un certain temps, le GSPC diversifie ses cibles : convois militaires, quartiers hautement sécurisés, commissariats…etc. D’après les observateurs, cette stratégie a pour objectif de démontrera que le groupe n’a pas perdu de sa force ou encore qu’il est toujours menaçant.

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