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Attaques et polémique entre Chiites et Bremer

Un double attentat au sud de Bagdad a tué sept Irakiens et fait une quarantaine de blessés dont huit soldats de la coalition. Il s’agit de six Polonais, un Américain et un Hongrois. Le drame s’est produit à Hilla. Parmi les blessés, on compte deux enfants âgés de 6 mois et de 5 ans qui ont perdu leurs parents. Un autre enfant de 10 ans est blessé à la tête.
Les explosions qui visaient une base polonaise provenaient de deux véhicules piégés. «Deux véhicules piégés ont foncé sur la base logistique appelée Camp Charlie», a indiqué le porte-parole. «Avec le feu de leurs armes automatiques, les soldats mongols de garde ont réussi à immobiliser la première voiture qui a explosé avant d’atteindre le mur de protection de la base. La seconde a explosé devant le mur en béton», a-t-il ajouté. Ces assauts viennent s’ajouter à toutes les attaques qui ont été lancées contre la division multinationale composée de 9.000 hommes, dont 2.400 soldats polonais, commandée par la Pologne en Irak. Ces attaques viennent au moment où est soulevée une grande polémique.
En effet, les réactions de la communauté chiite aux propos de Paul Bremer a été très vive. «Le peuple irakien est le seul qui puisse poser son veto à toute législation et personne n’a le droit d’intervenir dans la constitution» a déclaré Cheik Abdel Mahdi al Karbalaï. Le représentant de l’Ayatollah Ali Sistani dans la ville sainte de Kerbala, répondait ainsi aux affirmations de Bremer. En effet, l’administrateur américain en Irak a menacé de mettre son veto au projet de la future loi fondamentale irakienne au cas où l’Islam est prévu comme source principale de la législation du pays. Aussi, le souhait de «certains membres du Conseil du gouvernement» est-il contrecarré par l’opposition américaine. «Notre position est claire : il n’y aura pas de loi fondamentale si je ne la signe pas » a menacé Bremer. Ladite loi actuellement en discussion doit être approuvée d’ici le 28 février.
La nouvelle constitution restera en vigueur durant 18 mois, le temps d’organiser les élections directes qui décideront du futur de l’Irak. En attendant, Kofi Annan, ayant pris connaissance du compte-rendu de son émissaire Lakhdar Brahimi, compte donner cette semaine son avis sur la faisabilité et le calendrier des élections directes en Irak.

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