"Le plus important que l'on puisse faire maintenant, c'est de nous doter du meilleur aperçu possible de la situation internationale et nationale", a souligné un haut responsable norvégien dans un communiqué.
Les 6.000 policiers norvégiens, qui devaient désarmer dès mardi, avaient été autorisés à porter leur arme à la ceinture en novembre 2014 après que le service de renseignement intérieur (PST) eut relevé son niveau d'alerte face à la menace d'attentats.
Fin octobre, le PST avait abaissé son niveau d'alerte, estimant que les arrestations menées dans les milieux djihadistes et le départ de militants radicalisés au Moyen-Orient ont considérablement réduit la probabilité d'attaques dans le pays scandinave.
Cependant, le ministre norvégien de la Justice Anders Anundsen a demandé lundi au service de renseignement intérieur une nouvelle évaluation des risques d'une infiltration des terroristes parmi les réfugiés arrivés en Europe ces dernières semaines.