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Catastrophes naturelles : Gonu sème la terreur à Oman

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Il s’appelle Gonu et il est la catastrophe naturelle la plus meurtrière qu’a connue le Golfe depuis trente années. Le cyclone qui a ravagé le Sultanat d’Oman a fauché la vie à 12 personnes, jeudi, et le bilan, annoncé par la télévision, pourrait bien s’alourdir. «De nombreuses autres personnes ont été sauvées (…). Certaines étaient sur le point de se noyer, d’autres étaient isolées sur des montagnes», a déclaré à la télévision du Sultanat d’Oman le colonel Abdallah ben Ali Al-Harthi, le directeur des relations publiques à la police omanaise. Environ 18.000 personnes ont été évacuées à travers le sultanat avant le passage du cyclone, formé dans l’Océan indien où le courant électrique et les communications téléphoniques ont été coupés.  Ce responsable a souligné, toutefois, à propos d’éventuelles victimes : «Je pense que lorsque le niveau des eaux aura baissé, la situation sera plus claire». La vitesse des vents avait atteint 260km/h à l’arrivée du cyclone Gonu qui avait frappé le littoral oriental d’Oman, mercredi.  Des arbres et des panneaux de signalisation routière ont été arrachés et les routes complètement inondées par les pluies torrentielles obligeant les autorités à fermer l’aéroport de Mascate, la capitale d’Oman. Les écoles et l’administration publique sont, également, fermées, jusqu’à samedi, à en croire les médias.  Selon le Centre d’alerte aux typhons américain, le cyclone, rétrogradé au niveau de tempête tropicale, devait frapper la côte sud-est de l’Iran jeudi soir.  Gonu avait fait, la veille, trois mort en Iran, dans le port de Bandar-e Jask, dans la province d’Hormuzgan (sud). Une autre personne aurait aussi trouvé la mort, jeudi, selon la radio iranienne qui en impute l’origine aux intempéries. Plus de 40.000 Iraniens ont été évacués des zones côtières dans les provinces de Sistan-Balouchestan et Hormuzgan (sud), selon des officiels iraniens. Un état d’alerte a été décrété dans l’ensemble des hôpitaux d’autant que le cyclone sera de retour. «Nous attendons une deuxième vague (de vents et de pluies) dans les prochaines heures sur la province et la pluie a déjà commencé à tomber», a dit Yasser Hazbavi, directeur de la commission des catastrophes naturelles pour la province de Hormuzgan, cité par la télévision. Raison pour laquelle, la population est appelée à rester dans des zones de repli. Des maisons dans les centres historiques des ports de Chahbahar et Konarak ont été détruites et les lignes téléphoniques coupées.
Le trafic maritime n’a pas été, pour sa part, affecté dans le détroit d’Ormuz, où transite le quart du pétrole produit dans le monde.
Arrivé aux côtes pakistanaises, le cyclone tropical a semé la terreur auprès des habitants. Au moins 200 Pakistanais ont pris la fuite au sud-ouest du pays. Gonu a provoqué des pluies torrentielles et des vents violents le long des côtes pakistanaises de la mer d’Arabie. Trois maisons et une école ont été détruites et 210 embarcations de pêche amarrées ont été sérieusement endommagées à Sar Bandar, dans la province du Baloutchistan. Selon le maire de cette loclité, Majid Sorabi, au moins 40 familles ont été évacuées vers des lieux plus sûrs après l’inondation de leurs maisons et des routes.

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