Monde

Ces enfants du Liban et d’ailleurs

© D.R

L’histoire de l’Humanité est faite de rapports de force, de luttes et de guerres entre les nations, les pays et les individus. Et cela n’est pas prêt de changer, loin de là. La force continuera encore et toujours à imposer ses lois et à plier à sa volonté tous ceux qu’elle peut atteindre. Reste que dans sa politique inexorablement destructrice, qui entraînera, en fin de compte,  la disparition de la civilisation humaine, comme le souligne dans un brillant essai, l’écrivain et philosophe français Yves Paccalet (1), il y a un délit que ceux qui tuent des enfants, porteront ici bas et durant l’éternité, comme une lourde croix et assumeront comme une faute impardonnable.
Impardonnable dans ce bas monde puisqu’il est établi, pour nous Musulmans, que toute atteinte injuste à la vie et à la dignité des créatures de Dieu est réparée sur terre avant le trépas de celui ou de ceux qui l’ont commise.
Cette affirmation n’a jamais été prise en défaut et quiconque peut observer que le châtiment atteint bien les injustes durant leur vie terrestre . Regardez la fin d’Hitler et en fait pas que lui car la liste avant et après lui est bien longue.
Impardonnable vis-à-vis du Créateur à qui il faudra bien un jour en rendre compte.
Que dire de plus des crimes perpétrés de sang froid contre des enfants ?
Tuer des enfants c’est tenter de tuer l’innocence sur la Terre. Regarder les yeux d’un enfant devant la violence des adultes ; même après la mort, ils restent pleins d’effroi. Le regard figé dans les petits corps mutilés, est celui d’âmes meurtries et abandonnées.
Tuer des enfants c’est tenter de tuer Dieu lui-même pour qui les enfants sur terre sont le devenir des hommes qu’Il a bien voulu créer à son image…ces enfants dont Werner Lambersy (2) dit que leur mémoire se souvient qu’elle vient des étoiles.
Ne pas réagir devant le massacre d’enfants c’est renoncer à sa vraie nature humaine, celle que privilégie Dieu en nous…C’est être complice de crimes abominables…c’est accepter que son âme soit amputée de la part de ses sentiments originels où dominent l’amour et la compassion. Tuer des enfants c’est tout simplement se donner soit-même la mort, une mort définitive où les regrets et les remords hanteront les nuits  des assassins sur terre et dans l’au-delà ; Ils expieront de leurs crimes en âmes perdues et torturées, vouées au châtiment éternel et poursuivis par ce regard accusateur des enfants sacrifiés sur l’autel de la folie des hommes.
Pour toujours, la petite localité sud-libanaise Cana et bien d’autres villes encore porteront le deuil au tréfonds de leurs mémoires de ces enfants morts sans savoir pourquoi, alors qu’ils devraient remplir leur environnement de rires et de joie. Plus jamais leurs yeux ne verront leur mère, leur père, leurs sœurs, leurs grands-parents… qui tous porteront leur deuil pour longtemps.
Tuer des enfants ne relève d’aucun registre où, nous Humains, nous classons les actes barbares horribles et inadmissibles. Il faut chercher des qualificatifs spécifiques dans ce que l’Homme a de plus infâme, de plus démentiel et de plus abject en lui.

(1) Yves Paccalet chez Arthaud 2006 : «l’Humanité disparaîtra. Bon débarras»
(2) Werner Lambersy, écrivain belge dans son livre «Architecture nuit».

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