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Grève des diplomates français

Organisée le 1er décembre, également pour protester contre des restrictions budgétaires,la première grève a été plutôt plus mobilisatrice. À titre d’exemple, l’arrêt de travail a été respecté par environ un tiers des quelque 40 employés du ministère à Pékin. Le 1er décembre, la majorité du personnel avait fait grève. Le service des visas est resté ouvert, alors qu’il était fermé au consulat de Shanghai, où la moitié du personnel était en grève. Le consulat de Canton ne comptait pour sa part qu’un seul gréviste sur huit membres du personnel concernés par ce mouvement social. Les ambassades en Thaïlande et au Cambodge ont également moins suivi le mouvement : 50% de grévistes étaient comptabilisés à Bangkok à la mi-journée, contre 90% le 1er décembre. A Phnom Penh, le mouvement était suivi « dans des proportions analogues à celui du 1er décembre, mais un peu moins peut-être », a déclaré un diplomate. Environ la moitié du personnel était en grève. A New Delhi, l’essoufflement du mouvement était encore plus net: l’ambassade n’y comptait que trois grévistes, sur un total de 29, contre environ la moitié le 1er décembre. Le mot d’ordre de grève était en revanche au moins aussi largement respecté au Japon qu’il y a dix jours. Le consulat général d’Osaka (ouest du Japon), qui emploie une quinzaine de personnes, était fermé. Etaient aussi touchés le service des visas de l’ambassade à Tokyo, le Lycée franco-japonais et les établissements du réseau culturel français au Japon. Le mouvement est d’autant plus suivi au Japon que la vie y est très chère et que les expatriés y sont donc particulièrement affectés par la baisse des indemnités de résidence. « Le sentiment de mécontentement n’a pas baissé depuis le 1er décembre », a souligné un agent du consulat général d’Osaka. La grève était également très suivie à Hanoi avec 12 grévistes sur 15 expatriés, dont 100% pour les petites catégories. Les services de coopération et l’école française, en revanche, n’ont pas du tout été touchés. A Hong Kong, le mouvement a été suivi « à peu près de la même manière », a précisé un agent. Onze des 13 expatriés du consulat ont respecté le mot d’ordre, ainsi qu’un employé local. Le consul général adjoint était présent au bureau mais soutenait le mouvement. Le lycée Victor Segalen, où la grève avait été suivie par 66% des fonctionnaires le 1er décembre, n’a cette fois-ci pas été affecté, selon son proviseur.

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