Selon le quotidien français « Libération », qui a publié mardi un sondage réalisé par l’institut BVA, plus d’un tiers des Français (37%) avouent cependant n’avoir de sympathie ni pour les Israéliens ni pour les Palestiniens (contre 38 % l’an dernier) tandis que 13 % se reconnaissent de la sympathie pour les deux parties (en baisse de 1%). 22% ne se prononcent pas contre 16% l’an dernier. Dans la situation d’un conflit militaire majeur au Proche-Orient, plus de Français, soit 21%, en rendraient les Israéliens responsables contre 11% qui incrimineraient les Palestiniens. Toutefois, 27% estimeraient les deux parties autant responsables et 27% ne se prononcent pas. Par ailleurs, 49% des personnes sondées disent craindre un réveil de l’antisémitisme en France, en baisse sensible par rapport à l’an dernier lorsque 70% reconnaissaient ce danger. Et, dans le même temps, 56% des Français estiment que le conflit actuel peut susciter des violences entre Juifs et Arabes en France, mais ils sont moins nombreux que l’an dernier (77%). Le sondage, qui a concerné 965 personnes interrogées par téléphone les 14 et 15 décembre, montre également que 42% des Français reconnaissent que la couverture du conflit par les médias est objective, contre 56% l’an dernier, tandis que 18 % estiment qu’elle est trop favorable aux Israéliens (contre 9% l’an dernier) et 7% trop favorable aux Palestiniens (contre 9% l’an dernier), 33% cependant ne se prononçant pas (contre 26% l’an dernier).