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Israël libère un espion du Hezbollah

Le Hezbollah a annoncé dimanche avoir remis les restes de soldats israéliens tués durant le conflit de 2006, à l’occasion du retour au Liban d’un prisonnier libanais ayant fini de purger une peine de prison en Israël pour « collaboration » avec le mouvement chiite.
Un responsable gouvernemental israélien a confirmé qu’Israël avait reçu « des restes de corps » censés appartenir à des soldats israéliens tués lors de la guerre entre l’Etat hébreu et la formation chiite, tout en précisant que le contenu du cercueil remis à l’armée israélienne allait être examiné. Selon lui, il s’agit «manifestement d’un geste (du Hezbollah) dans le cadre des négociations sur un échange de prisonniers», entreprises grâce à une médiation allemande, entre les deux parties. «Nous avons remis au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) des dépouilles de soldats israéliens tués lors de la guerre de 2006», avait auparavant déclaré un responsable du Hezbollah, Wafik Safa. Ce médiateur, qui montrait un coffre de couleur sombre devant lui, n’a pas donné plus de détail. Il a refusé de préciser s’il s’agissait des dépouilles des deux soldats capturés par le Hezbollah le 12 juillet 2006, un développement qui avait mené au déclenchement de la guerre de 34 jours. Le médiateur du Hezbollah s’exprimait de Naqoura (sud), où des centaines de personnes ont accueilli Nessim Nisr, prisonnier libanais libéré par Israël après avoir purgé une peine de six ans de prison pour « collaboration » avec le mouvement chiite.
De Naqoura, l’ex-prisonnier s’est ensuite dirigé avec sa famille vers son village natal de Bazouriyé (sud-est de Tyr), qui est également le village du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, où il a été acclamé par la foule. Les médias israéliens ont affirmé que cette libération pourrait s’inscrire dans le cadre d’un accord sur un échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah. Le 19 janvier, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait indiqué que son mouvement avait en sa possession « des têtes, des mains et des jambes de soldats israéliens», tués en 2006 durant le conflit avec Israël. «J’ai été informé que quelque chose de positif concernant mon frère et tous les prisonniers détenus en Israël aurait lieu dans les 30 jours» à venir, avait déclaré à l’AFP Bassam Kantar. Samir Kantar, qui appartenait au Front de libération de Palestine (FLP), a été condamné en 1980 à 542 ans de prison pour avoir tué un civil israélien et sa fille ainsi qu’un policier israélien en 1979 à Nahariya, dans le nord d’Israël. Il avait été arrêté en avril 1979.

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