Le Sommet extraordinaire de l’organisation de la coopération islamique (OCI) sur Al-Qods, tenu mercredi à Istanbul, a appelé la Communauté internationale à reconnaître la ville bénie comme étant « la capitale occupée » de la Palestine.
Il a aussi appelé à « l’internationalisation de la protection de la paix » et à « l’imposition de restrictions politiques et économiques » en réponse à la décision américaine de reconnaitre Al-Qods comme capitale d’Israël et d’y transférer son ambassade.
Le sommet a imputé, dans son communiqué final, à l’Administration américaine l’entière responsabilité des répercussions résultant de la non-annulation de l’annonce illégale.
Les dirigeants des pays musulmans ont « rejeté et condamné fermement la décision illégale du président américain sur Jérusalem », la considérant comme étant « une déclaration explicite de l’Administration américaine de son retrait comme parrain et intermédiaire du processus de paix, de même qu’une récompense à Israël pour avoir nié les accords et défié la légitimité internationale ».
Il ont, d’autre part, pressé les Etats membres de l’OCI à « donner effet aux restrictions politiques et économiques sur les pays, les responsables, les parlements, les entreprises et les personnes qui reconnaissent l’annexion par Israël de la ville sainte d’Al-Qods ou approuvent toute mesure visant à perpétuer la colonisation israélienne du territoire palestinien occupé ».
Dans son appel à l’internationalisation de la protection de la paix, le Sommet a exhorté les acteurs internationaux à parrainer un processus politique multilatérale visant à lancer un processus de paix crédible sous les auspices internationaux avec pour finalité d’instaurer la paix sur la base de la solution à deux États.
« En cas d’inaction du Conseil de sécurité (concernant Jérusalem), nous sommes prêts à porter le sujet devant l’Assemblée générale de l’ONU », ajoute-t-il.