Selon Le Renouveau, l’occasion est d’autant plus propice qu’elle vient «soutenir un processus engagé récemment à travers la réunion de la 19ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA». Le quotidien ajoute que , «l’agrégation des marchés respectifs des pays maghrébins représente un atout indéniable de compétitivité, de développement et de prospérité dans la mesure où il permet aux entreprises économiques de se dimensionner en conséquence et partant d’accroître leur capacité concurrentielle sur les marchés extérieurs et surtout européens». «Cette voie incontournable, poursuit le quotidien, constitue en outre un instrument de complémentarité et une arme efficace de négociation dans le cadre de l’instauration d’un libre-échange avec les autres groupements économiques pour déboucher en dernière analyse sur une intégration progressive et réussie des économies respectives dans l’économie mondiale». «Au demeurant, la consolidation des rapports bilatéraux ne peut que servir cet objectif», selon le Renouveau. «Tisser davantage les liens de fraternité et de coopération, aplanir les obstacles à l’union pour en somme, en exploiter judicieusement les résultats dans l’intérêt commun du peuple maghrébin; c’est à cette condition que l’on peut garantir l’avenir et le devenir de la région», estime le quotidien.
Pour sa part, le quotidien «Le Temps» souligne qu’il «est de l’intérêt des générations actuelles et futures tunisiennes, algériennes et maghrébines de donner la priorité, dans les échanges commerciaux, aux productions made in Maghreb». «Lorsque les marchés tuniso-algérien et maghrébin seront plus ouverts les uns sur les autres, toute la région sera plus forte économiquement et mieux à même de devenir un partenaire crédible de l’Union Européenne et des autres ensembles régionaux», a-t-il jugé. «La Presse», qui, de son côté, évoque l’importance d’un espace maghrébin et euro-méditerranéen propice à l’essor et à la prospérité équitables, souligne que «la mobilisation des potentialités, des ressources et des compétences en faveur du co-développement permettra ainsi l’établissement d’un contrat civilisationnel et moral méditerranéen, garant de la sécurité et de la stabilité».