Monde

L’Algérie subit toujours le terrorisme

Le quotidien El Khabar est revenu dans son édition de lundi sur la série d’opérations policières intervenues depuis mercredi dernier dans l’Ouest du pays. Il rapporte que neuf islamistes armés y ont été abattus, notamment dans les villes d’Oran (430 km à l’Ouest d’Alger), Mascara et Chlef (360 et 200 km à l’Ouest d’Alger). Lors de cette enquête, trente personnes, faisant partie de groupes de soutien aux islamistes, ont également été arrêtées dans ces trois mêmes villes, et à Sidi Bel-Abbès. Toujours selon le quotidien, ces hommes font partie d’une faction dissidente du Groupe Islamique Armé (GIA) d’Antar Zouabri : le Groupe Salafiste combattant, fondé en 1999 par Mustapha Akal, ancien chef du GIA dans cette région, et dirigé aujourd’hui par un certain Bilel. Le GIA et l’autre groupuscule, celui des « défenseurs de la prédication salafiste », dirigé Ben Salim, sont responsables de la plupart des attentats dans cette zone. Ils semblent vouloir étendre leurs activités et recruter parmi les « repentis », qui ont bénéficié, depuis, de la loi sur la « concorde civile » du Président Bouteflika.
Cette offensive des forces de sécurité menée pendant quatre jours dans l’Ouest n’a pas empêché l’organisation de deux nouveaux attentats à la bombe, samedi dans la capitale. El Watan souligne d’ailleurs ce lundi que les attentats à l’explosif ont repris de « manière presque régulière depuis deux mois » à Alger.
Le journal se joint au reste de la presse algérienne pour dénoncer « une carence » de sécurité, notamment au niveau des bâtiments publics et des transports en commun. Le Matin ajoute qu’une « vingtaine d’engins explosifs de fabrication artisanales ont été désamorcés en l’espace d’une semaine ». Dans la seule journée de samedi, deux nouvelles tentatives d’attentats ont été enregistrées. La première bombe, dans la commune de Bir Mourad Raïs (Alger), avait été dissimulée dans un cartable déposé à un arrêt de bus. Selon le quotidien Liberté, (dans son édition du 27 janvier) « les informations recueillies auprès des services de sécurité (prouvent que) le poseur de la bombe n’aurait pas eu visiblement le temps de l’acheminer à l’endroit où elle devait exploser et qui aurait pu faire de nombreuses victimes ». Cinq personnes ont été blessées dans l’explosion, dont deux graves. Le même jour, au niveau de la gare centrale de la capitale, vers 8h00, un autre colis suspect a été découvert dans un wagon immobilisé.
Désamorcée à temps, la bombe n’a cette fois-ci pas fait de victime. « Encore une énième leçon de vigilance qu’il faut à tout prix mémoriser tant que le terrorisme n’a pas cessé de sévir définitivement », souligne La Tribune. Dénonçant un manque de contrôle «flagrant», Le Matin conclut quant à lui que «les citoyens ont acquis la certitude qu’ils sont livrés à eux-mêmes depuis quelque temps et qu’ils ne doivent leur salut qu’à leur propre vigilance»…

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