Un premier satellite, Giove-A, a déjà été mis en orbite fin décembre, d’où il a envoyé ses premiers signaux. Le deuxième, Giove-B, devrait le rejoindre entre septembre et novembre, a précisé le porte-parole.
"Nous ne sommes pas pressés, parce que Giove-A assure la fréquence", selon lui. Le retard de la mise en orbite de Giove-B n’aura pas d’effet sur le développement du projet, dont les quatre premiers satellites doivent être livrés en 2008, a-t-il ajouté.
Avec Galileo, les Européens entendent concurrencer le GPS américain. L’exploitation du projet a été confiée par la Commission européenne à deux consortiums réunis autour d’EADS (aéronautique et défense), Thales (électronique), Alcatel (équipementier en télécommunications) et Finmeccanica (aéronautique et défense).