Le gouvernement a pris cette "décision de principe" au cours d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat Jacques Chirac, qui a réactivé les dispositions d’une loi sur l’état d’urgence datant de 1955, au moment de la guerre d’Algérie.
M. Sarkozy a indiqué que, conformément à ces dispositions, des perquisitions allaient être possibles durant 12 jours lorsqu’il y aura "suspicion" de détention d’armes dans les banlieues.
Des émeutes secouent depuis douze jours les banlieues pauvres de Paris et de nombreuses autres villes de province.