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Le gouvernement italien réitère son soutien à Nicolas Sarkozy

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Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a réitéré son soutien au président français Nicolas Sarkozy sur sa politique de rapatriements de Roms, en affirmant que les citoyens européens pouvaient circuler librement dans l’UE à condition de disposer de revenus suffisants. «Je suis d’accord avec Sarkozy» parce que «l’étranger qui se livre à la délinquance et ne respecte pas nos lois ni la législation européenne, démontre n’avoir aucune envie de s’intégrer culturellement et socialement et mérite donc l’application des règles européennes», a déclaré M. Berlusconi. M. Berlusconi a fait ces déclarations dans un appel téléphonique diffusé par haut parleur pendant un meeting de son parti Peuple de la Liberté, à Cortina d’Ampezzo (nord-est). Selon le Cavaliere, il faut «respecter pleinement les directives européennes qui autorisent la circulation des citoyens européens à condition qu’ils diposent d’un revenu suffisant pour vivre sans commettre de délits. Et c’est pour cela que je donne mon appui à Sarkozy». Le ministre de l’Intérieur Roberto Maroni a rendu plus explicite la position italienne, estimant qu’il y a «une lacune dans la législation européenne». «Il faut sanctionner les immigrés communautaires qui ne sont pas en règle», a-t-il estimé. «Si nous arrêtons un citoyen roumain, français ou britannique qui vit (en Italie, ndlr) sans revenu, nous n’avons d’autre choix que de lui dire de rentrer chez lui mais évidemment il ne le fera pas», a-t-il expliqué, en estimant qu’il faut l’y obliger sous peine de sanctions. Le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini a lui aussi apporté son soutien à M. Sarkozy dans un entretien dimanche au journal de l’épiscopat italien Avvenire.
«La France a agi parce que l’Union européenne a passé trop de temps à se contenter d’observer», a déclaré M. Frattini en ajoutant : «oui je suis avec Sarkozy». M. Frattini a estimé que plus généralement sur l’immigration clandestine, les réponses européennes avaient été jusqu’à présent «timides, lointaines et entachées de je-m’en-foutisme». «L’Europe ne peut pas dire à l’Italie que ce sont ses affaires si des bateaux chargés de désespérés arrivent à Lampedusa», a lancé le ministre. L’Italie a été pratiquement «obligée de conclure un accord bilatéral avec la Libye (pour le refoulement des migrants, ndlr) que l’UE aurait dû faire bien avant nous», a-t-il ajouté.

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