Dans le même temps, Israël préparait le terrain diplomatique en vue d’une offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, tout en hésitant à se lancer dans une opération d’envergure aux conséquences incertaines. «Nous ne resterons pas les bras croisés face à l’agression israélienne. Il est de notre droit en tant que peuple occupé de nous défendre et de combattre l’occupation par tous les moyens possibles, y compris les opérations suicide», a affirmé à l’AFP Aymane Taha, un responsable du Hamas. «La résistance par tous les moyens est (un droit) légitime face à l’occupation et la poursuite des agressions. Nous disposons de tous les moyens, y compris des opérations suicide», a-t-il insisté. Le dernier attentat suicide contre Israël revendiqué par le Hamas remonte à janvier 2005.
La représentante d’Israël aux Nations unies a averti le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, de la détermination de l’Etat hébreu à réagir aux tirs de roquettes, apprend-on lundi de source diplomatique. L’ambassadrice Gabriela Shalev a adressé une lettre à Ban Ki-moon dans le cadre d’une campagne diplomatique destinée à justifier à l’avance les opérations que pourrait lancer l’armée israélienne dans la bande de Gaza, soumise à un blocus israélien. La ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, doit convoquer prochainement les ambassadeurs accrédités en Israël et s’adresser par téléphone à ses homologues.