"L’exécution de prisonniers politiques est un mensonge éhonté", a dit le ministre dans un point de presse, en jugeant que les accusateurs "disent que les terroristes, poseurs de bombes et meurtriers sont des prisonniers politiques, mais il faut qu’ils revoient leur jugement".
Une organisation iranienne de défense des droits de l’Homme, dirigée par la lauréate du prix Nobel de la paix Shirin Ebadi, a protesté en février contre la pendaison de Hojat Zamani, membre des Moudjahidine du peuple, le principal groupe armé d’opposition au régime, basé à l’étranger.
"La peine capitale, qui avait été suspendue depuis longtemps pour les prisonniers politiques, a été appliquée à au moins une personne: Hojat Zamani", avait déclaré le 25 février l’ONG du Centre des défenseurs des droits de l’Homme.
En annonçant l’exécution, le ministre de la Justice avait qualifié le condamné d’"hypocrite", le qualificatif utilisé par l’Iran pour décrire les membres des Moudjahidine du peuple.