Selon le colonel américain Michael Mensh, le directeur du programme régional pour l’Afrique du Centre des relations civiles et militaires de Monterey, en Californie, l’objectif de cette rencontre d’une semaine est de parvenir à une meilleure compréhension des responsabilités individuelles et collectives de chacun des deux groupes, le développement de la capacité des pays participants à organiser leur propre formation et le soutien des relations civiles et militaires appropriées dans la région ainsi que des efforts pour augmenter le professionnalisme dans les forces armées africaines.
Il n’a pas exclu que les discussions lors du séminaire puissent porter entre autres sur les questions de la lutte contre le terrorisme international, mais dans son aspect « secours des civils victimes d’actes terroristes ».
Ce séminaire, qui fait suite à un autre organisé l’année dernière dans la capitale mauritanienne, doit également examiner les questions relatives aux rôles et missions de l’armée, les services de renseignement, le budget, les médias et l’importance du rapport entre les autorités civiles et les forces armées. Animée par deux instructeurs du centre américain des relations civiles et militaires, la rencontre se penchera aussi sur la recherche détaillée de la façon dont les hauts fonctionnaires, les législateurs, la société civile et les militaires peuvent travailler ensemble pour résoudre les problèmes de sécurité.
John Limbert, l’ambassadeur américain à Nouakchott, précise que ce séminaire «entre dans le cadre du Programme international d’éducation et de formation militaire, qui a repris ses activités l’année dernière en Mauritanie après une interruption de plus de dix ans ».
La prochaine rencontre du genre aura lieu à partir de la semaine prochaine successivement à Conakry, Niamey puis Abuja. Le Sénégal, le Tchad, l’Afrique du Sud, le Botswana et le Lesotho ayant déjà abrité des séminaires similaires.