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Mobilisation des troupes électorales

Même jour, même objectif. Samedi, l’actuel Président de la République Jacques Chirac a réuni ses principaux collaborateurs à l’Elysée, tandis que le Parti Socialiste (Gauche) faisait de même à la Mutualité (Paris) lors d’une Convention nationale qui devait se terminer dimanche par l’intervention de Lionel Jospin.
Si leur candidature n’est toujours pas officialisée, alimentant un faux suspense politique depuis plusieurs semaines, les deux dirigeants n’en restent pas moins actifs. Suite à la réunion informelle à l’Elysée, le chef de l’Etat français a affirmé que «le temps de la campagne n’est pas encore venu», mais que «le temps du débat démocratique peut commencer»… Au cours de cette séance de mobilisation, Jacques Chirac avait d’ailleurs à ses côtés son futur directeur de campagne, le maire RPR (Rassemblement Pour la République) du Havre depuis 1995, Antoine Rufenacht, dont la nomination à ce poste est connue depuis jeudi dernier. A côté du nouveau promu, on retrouvait aussi les anciens, dont la présidente du mouvement gaulliste Michèle Alliot-Marie, l’ancien Premier ministre Alain Juppé, Philippe Séguin, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Debré et Philippe Douste-Blazy (Union Pour la Démocratie Française, UDF).
Un rassemblement des différents courants traditionnels de droite qui intervient au moment de la publication d’un sondage montrant que 62% des sympathisants de droite souhaitent le rassemblement de ces courants en une formation unique…
Réunis au même moment dans la capitale française, les Socialistes étaient quant à eux au nombre de 500 lors de la Convention nationale de leur parti. Une rencontre marquée par la déclaration de Martine Aubry, actuelle maire de Lille (Nord) et ancien ministre de l’Emploi et de la Solidarité, qui a mis fin au faux suspense sur la candidature «probable» de Lionel Jospin. «N’est-ce pas une belle feuille de route pour nous tous, qui dans quelques jours allons nous engager aux côtés de notre candidat, Lionel Jospin, dans l’élection présidentielle ?», a-t-elle lancé sous les applaudissements des participants. Le parti entend tout de même faire les choses dans les règles de l’art : officiellement la procédure d’appel à candidatures pour l’élection présidentielle commencera le 18 février. Le candidat sera par la suite désigné par un vote des adhérents et investi par un congrès extraordinaire.
Quant aux Français, interrogés par un sondage IFOP/Ouest-France paru ce dimanche, il semble que les thèmes de campagne qu’ils considèrent prioritaires soient une consultation plus fréquente par référendum (84% des sondés), la retraite à la carte (83%) et la création de centres pour les mineurs délinquants (82%). En revanche, ils rejettent à une large majorité la dépénalisation des drogues douces et la suppression de la fonction de Premier ministre.

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