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Nicolas Sarkozy et Carla Bruni affichent leurs relations amoureuses

Le cliché qui fait fureur dans les rédactions parisiennes aujourd’hui n’est ni celui qui montre le président Nicolas donnant une chaleureuse accolade au président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ni celui le montrant faisant des adieux, soulagé, au Guide de la Révolution libyenne Mouammar Kadhafi, ni même celui d’une rencontre retrouvaille avec l’élégante américaine Condoleezza Rice ou la belle israélienne Tzipi Livni à l’occasion de la conférence des donateurs de Paris… Non le cliché que tous les curieux pathologiques et les voyeurs assumés dévorent goulûment est celui qui montre Nicolas Sarkozy au bras de Carla Bruni, ex-mannequin et chanteuse compositrice, un samedi soir dans les allées animées du parc d’attraction de la banlieue parisienne Disneyland
Le premier média qui a dégoupillé l’affaire est le site Internet de l’Express qui a publié la Une du magazine «Point de vue» avec le fameux cliché accompagné de ce titre sans équivoque «Carla Bruni, la dame de cœur du président». Ce numéro était prévu de partir à la conquête des kiosques ce mercredi. Et l’on apprend par la même occasion que d’autres magazines peoples comme «Closer» et «Paris Match» s’apprêtaient à élaborer leurs Unes alléchantes à base de ces photos.
A toutes les télévisions et radios qui l’ont interrogé sur le sujet, Christophe Barbier, directeur de la rédaction de «L’Express», dit avoir obtenu confirmation de cette liaison «par Carla Bruni elle-même qui est une amie» avant d’ajouter : «et visiblement le président de la République, depuis quelque temps, songeait à la rendre publique ou, en tout cas, comme le dit «Point de vu», à ne plus se cacher». Et L’Express d’enfoncer le clou : «il y a une semaine, déjà, le couple -qui se serait rencontré lors d’un dîner chez le publicitaire Jacques Séguéla- avait été aperçu par ces mêmes photographes se promenant dans les jardins du château de Versailles, en compagnie de la mère de la jeune femme».
Le fait que les photos ne soient pas volées et que leur diffusion soit programmée en dit long sur la volonté de Nicolas Sarkozy de rendre publique et de médiatiser sa liaison avec la chanteuse d’origine italienne Carla Bruni. Déjà la blogosphère bruissait d’une rumeur insistante relayée par la presse étrangère, anglaise et italienne, qui attribue au président français une relation amoureuse avec une journaliste politique vedette de la télévision. Cette folle rumeur était partie à la base, à partir d’un séjour privé que Nicolas Sarkozy aurait effectué au Maroc au lendemain de sa visite d’Etat. La journaliste en question est Laurence Ferrari qui officie tous les dimanches sur la chaine Canal+. Elle a, depuis, saisi les tribunaux pour laver sa réputation de ce qu’elle considère comme des informations diffamatoires.
Et choisissant cette période des fêtes pour rendre publique sa liaison avec Carla Bruni, Nicolas Sarkozy ne rechigne pas à faire vivre aux français, dont la baisse de leur pouvoir d’achat les plonge dans une inquiétante morosité, un vrai conte de Noël. Mais un simple regard sur le pédigrée de sa nouvelle conquête promet sinon des vagues houleuses du moins une instabilité chronique. La belle Carla Bruni est précédée d’une réputation d’insatiable dévoreuse d’hommes. La première à avoir définitivement installé cette réputation est Justine Levy, la fille du philosophe Bernard Henry Levy qui, dans un livre paru en 2004 chez Stock intitulé «Rien de grave» l’accuse de lui avoir volé son mari Raphaël Enthoven après avoir eu une liaison avec son père l’éditeur Jean Paul Enthoven. Carla et Raphaël ont un fils qui s’appelle Aurélien. Avant cette aventure qui fera jaser le tout Paris littéraire, Carla Bruni avait jeté son dévolu sur des personnages aussi différents et originaux que le chanteur britannique des Rolling Stones, Mick Jagger, l’acteur français Vincent Perez ou le guitariste du groupe «Téléphone» Bertignac.
Sitôt connue la liaison entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, nombreux sont ceux qui commencent déjà à l’imaginer comme première dame de France, habitant le luxueux château de l’Elysée, en remplacement de «la démissionnaire» Cecilia Sarkozy. Et de nombreuses voix se sont élevées aussi pour dénoncer les risques de «peopolisation» qui menacent la vie politique française.
 

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