Lors de la cérémonie d’ouverture de la première session du Parlement, Obiang Nguema a affirmé qu’ «un groupe illégal a tenté de prendre le pouvoir par la force». Et de préciser qu’ «un parti politique non-légalisé a voulu agir contre les normes légalement établies en procédant à des actes violents, en collaboration avec un autre parti, légalisé». Il n’a pas cité le nom de ces formations politiques. Clemente Engonga Nguema Onguene, le ministre équato-guinéen de l’Intérieur, avait indiqué, il y a une semaine, que trois opposants avaient été arrêtés le 15 mars dernier dans la capitale du pays pour avoir organisé un complot contre le régime du président Obiang. Il s’agit de Felipe Ondo Obiang et de Guillermo Nguema Ela, membres fondateurs du Front démocrate républicain (FDR), un parti de l’opposition non-légalisée, ainsi que d’Emilio Ndong, membre de l’Union populaire (UP, opposition radicale légalisée).
« Ces partis ont voulu déstabiliser l’actuel climat de paix et de sécurité qui règne aujourd’hui dans le pays, et les auteurs de ces faits ont été mis à la disposition des autorités judiciaires compétentes pour être jugés», a poursuivi le chef de l’Etat équato-guinéen, qui a qualifié ces actes « d’actions terroristes».
«Nous ne pouvons pas reculer en ce moment alors que notre train est sur les rails du développement. La seule chose que nous pouvons faire, c’est inviter ceux qui ont raté, ou qui sont en train de rater ce train, à monter à bord», a déclaré le président Obiang, estimant qu’ «il y a de la place pour tous les Equato-guinéens».