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Pas de solution militaire au conflit

Les quatre parties appellent également à un «cessez-le-feu immédiat et effectif» et à un «retrait israélien immédiat des villes palestiniennes, y compris de Ramallah, et notamment du quartier général du président Arafat». Israéliens et Palestiniens doivent «agir dans l’intérêt de leurs peuples respectifs, de la région et de la communauté internationale, et mettre fin immédiatement à cette confrontation insensée», ajoute la déclaration commune, mettant en garde contre les risques de propagation du conflit.
Une déclaration lue par Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU. Ce qui a fait réagir Shimon Peres, le ministre israélien des Affaires étrangères qui a qualifié de «positive» la déclaration. «Israël considère le communiqué conjoint comme positif, puisqu’il appelle à adopter les propositions de cessez-le-feu d’Anthony Zinni», l’émissaire américain dans la région, indique un communiqué de M. Peres. M. Zinni, qui est revenu dans la région à la mi-mars, a tenté sans succès d’obtenir un cessez-le-feu israélo-palestinien.
De son côté, Colin Powell a reçu le soutien de l’Organisation des nations unies, de l’Union Européenne et de la Russie pour sa mission de paix au Proche-Orient. Les détails de la rencontre entre Colin Powell et le président Yasser Arafat n’ont pas encore été définitivement arrêtés, souligne-t-on dans la délégation américaine présente à Madrid. Ce qui constitue tout de même une confirmation de l’intention du responsable américain de s’entretenir avec le leader palestinien. Une perspective qualifiée mercredi d’ «erreur tragique» par le Premier ministre israélien Ariel Sharon. Le secrétaire d’Etat a, par ailleurs, affirmé que « la violence, sous toutes ses formes, est contre-productive » au Proche-Orient et «détourne (…) de la perspective de deux Etats voisins et souverains». «Ce qui doit arriver maintenant, c’est la fin de la violence (qui) déstabilise la région et détruit cette perspective » de deux Etats, a-t-il ajouté, en réitérant l’appel américain à un «abandon par l’armée israélienne de ses opérations actuelles».
Il n’a, d’autre part, pas limité sa mission dans le temps, se disant «prêt à rester un moment» dans la région. Favorable à l’envoi d’observateurs américains pour surveiller la mise en oeuvre d’une trêve, il a toutefois observé que ce détachement ne pourrait «empêcher les gens de se tirer dessus». Pour sa part, et en marge de la rencontre de Madrid, l’Allemagne préparait les grandes lignes d’un nouveau plan européen pour la paix au Proche-Orient, fixant les conditions d’une coexistence pacifique entre Israël et les Palestiniens, ainsi qu’avec ses autres voisins arabes. Joschka Fischer, le ministre allemand des Affaires étrangères doit officiellement présenter ce projet à ses collègues des Quinze lors du conseil affaires générales de lundi à Luxembourg. M. Powell prévoyait de se rendre ce jeudi à Amman pour y rencontrer le roi Abdallah II de Jordanie, puis de gagner Israël dans la soirée.

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