Monde

Périscope : Coexistence

Les foyers de tension ne cessent de se multiplier dans le monde. Si l’actualité se focalise sur le Proche et Moyen-Orient, via Al-Qaïda et ses prolongements, d’autres régions du globe ne sont pas en reste. Face à la complexité qui caractérise le monde et au sentiment d’insécurité, l’humanité s’interroge sur son devenir.
Comment restaurer la confiance perdue ? L’Amérique, qui se veut le gendarme du monde, peut-elle apporter une alternative crédible à ce stress planétaire ? Quel rôle joue l’ONU face à la super-domination de cette superpuissance?
Une certitude : on ne peut continuer de la même façon face à des défis aussi globaux. Il est temps de mettre en place un système de sécurité défendu par tous et destiné à sauvegarder la dignité humaine menacée par des conflits d’ordre religieux et ethniques, anciens mais pas inévitables. Au Proche-Orient, par exemple, il ne peut y avoir de paix sans émancipation pour le peuple palestinien. Comme tous les autres peuples, les Palestiniens ont droit à un État souverain. Aucun État ne sera jamais en sécurité tant que les troubles politiques foisonnent. La pauvreté ne transforme pas les gens en terroristes et en meurtriers. Mais la pauvreté, l’absence de démocratie et la corruption peuvent rendre les États vulnérables à l’égard des réseaux terroristes à l’intérieur de leurs frontières.
L’engrenage de la violence n’est cependant pas une fatalité, car il existera toujours une alternative, la force du droit. Les nations, aussi puissantes qu’elles puissent être, doivent agir avec le seul souci du respect des règles d’équité et de prévoyance qui fondent la communauté internationale. Cette évidence semble échapper aux Etats-Unis qui, passant d’un unilatéralisme à l’autre, troque le laisser-faire international qu’ils ont toujours pratiqué contre un interventionnisme tous azimuts, la bunkerisation contre la projection militaire. Ils ne veulent plus que quiconque viennent leur dire ce qu’ils doivent ne pas faire. C’est bien pourquoi ils tiennent absolument à renverser Saddam Hussein, désarmement ou pas. Ce simplisme est devenu source d’inquiétude pour tous les tenants de la légalité internationale, soucieux de paix et de coexistence.

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