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« Personne ne peut dire si Bouteflika parle encore » (New York Times)

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Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, ne s’est pas « adressé à la Nation depuis plus d’un an » et personne en dehors de son cercle le plus étroit ne sait s’il parle encore », écrit le +New York Times + dans un article sous le titre « Politiquement à la dérive, Alger s’accroche à ses vieux démons ».

Aux « affaires depuis 14 ans, le président, âgé de 76 ans et condamné à la chaise roulante depuis son accident cérébral » en avril dernier, « ne s’est pas adressé à la nation depuis plus d’un an », écrit la publication à grand tirage américaine. 

« Hormis trois rencontres avec des dignitaires étrangers, personne ne sait, en dehors de son cercle le plus proche, s’il parle encore », souligne le New York Times dans son édition du week-end.

Pourtant, poursuit la publication, le « Front de libération nationale » soutient le candidat Bouteflika pour un quatrième mandat lors des élections présidentielles prévues en avril prochain.

« Pour les critiques et autres observateurs, la génération de dirigeants issue de l’indépendance de l’Algérie en 1962, aux commandes du pays un demi- siècle plus tard, continuera à résister et à être réfractaires à tout changement ».

La nouvelle génération, elle, attend « comme tout le monde, la succession politique et surtout un mot de M. Bouteflika, dont on n’a pas entendu la voix depuis son hospitalisation de deux mois en France ».

« Depuis qu’il est allé à Paris en avril » dernier, a déclaré le professeur Rachid Tlemcani, professeur en politique internationale et sécurité régionale à l’Université d’Alger, « personne n’a entendu sa voix ».

En effet, fait observer le New York Times, une « armada de généraux, d’agents du renseignement et d’aides, y compris Saïd Bouteflika, le frère du président, entourent le président, et seuls les loyalistes sont promus ».

« Les Algériens, en général, ne parlent pas de gouvernement dans ce pays encore largement francophone, mais se réfèrent simplement à lui comme +le pouvoir+ », écrit-il.

Le journal relève également la « façon opaque avec laquelle le pays est gouverné » comme le soulignent diplomates et journalistes en poste dans le pays.(

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