Ce nombre a plus que quadruplé depuis l’automne 2003, citant des responsables de la lutte antiterroriste, dont l’identité n’est pas révélée, indique le quotidien, qui fait valoir toutefois que compte tenu des différentes orthographe et de l’utilisation de pseudo le nombre de personnes effectivement fichée est sans doute plus proche de 200.000.
Les citoyens américains constituent "seulement une petite, très petite fraction" de cette liste, indique le Washington Post, citant également un responsable de l’administration qui a tenu à garder l’anonymat.
"La plus grande majorité des personnes fichées n’ont pas la nationalité américaine et ne résident pas aux Etats-Unis", a précisé ce responsable, selon le journal.
Un officiel du NCTC a refusé de préciser le nombre d’Américains figurant sur la liste qui a été établie à partir de rapports provenant de la CIA, du FBI, de l’Agence de Sécurité Nationale (NSA) ainsi que d’autres services, ajoute le quotidien.