Tout cela alors que ces deux dernières années, de scandale en scandale, une partie de l’élite et de la classe politique françaises renvoient une piètre image d’elles-mêmes.
Il n’y a pas si longtemps, on se rappelle encore la grosse maladresse du Quai d’Orsay quand il avait sorti son warning injustifié sur le Maroc avant de devoir le rectifier.
Plus récemment encore, c’était au tour de celui à qui on prête d’être une des éminences grises de l’Elysée, Jacques Attali, de profiter d’une interview télévisée sur un sujet éminemment économique pour coller à tort et gratuitement des étiquettes au Maroc.
En parlant du développement de la microfinance dans le monde, et alors que la réussite de l’expérience marocaine a depuis très longtemps été et à plusieurs reprises primée à travers le monde y compris chez l’ONU, le conseiller du président a, lui aussi, distribué ses petites notes, à la française, sur sa propre échelle des Etats de droit estimant que le Maroc accusait du retard en matière de démocratie et d’instauration d’un Etat de droit.
Mais faut-il vraiment prendre au sérieux ce que disent certains en France, y compris les responsables, quand on sait, par exemple, qu’au moment de déconseiller le voyage au Maroc l’administration française a considéré un pays comme l’Afghanistan comme étant très sûr…