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Santé : Le cancer du sein

Le cancer n’est pas une maladie nouvelle. Déjà, au cours de l’histoire de l’humanité, plusieurs preuves ont montré l’existence de cette maladie. Avec le développement que connaît le secteur de la médecine actuellement, l’épidémie est évitable et peut être dépistée précocement. Les cancers du sein décelés à temps ont de forte chance de guérison. Dans le cas d’une tumeur dépistée avant qu’elle n’atteigne la taille de 1 centimètre de diamètre, on peut espérer un taux de rémission dit « excellent ». Le rôle du dépistage est de diagnostiquer le cancer du sein à un stade précoce, stade de développement limité de la tumeur, décelable cliniquement ou par mammographie.
Le risque d’être touché par ce cancer augmente avec l’âge, c’est pourquoi les campagnes de dépistage du cancer du sein ont pour cible les femmes âgées de 50 à 69 ans. Ce risque est considéré en termes de santé publique, comme statistiquement le plus élevé durant cette période d’une vingtaine d’années à partir de l’approche ou du début de la ménopause.
Les campagnes de dépistage sont fondées sur une politique de santé publique visant à réduire les entrées dans la maladie grâce à un diagnostic très précoce ou, pour le moins, réduire la gravité du pronostic par une prise en charge thérapeutique de la maladie à ses débuts. Toutefois, toute femme peut décider d’un dépistage individuel afin de prévenir le cancer du sein.
La découverte précoce d’un cancer augmente les chances de guérison du malade. De ce fait, toute anomalie au niveau du sein nécessite d’être examinée par un médecin afin de savoir s’il est opportun ou non de pratiquer des examens complémentaires. Outre la palpation manuelle du sein, étape préliminaire quant au diagnostic du cancer du sein, la réalisation des examens préalables s’impose. L’approche diagnostique consiste en l’établissement du diagnostic, sa confirmation et enfin l’analyser en concertation pluridisciplinaire.
Dans le cadre de la prise en charge du cancer du sein, une nouveauté est aujourd’hui disponible au Maroc. Cette formule s’appelle dans le jargon médical, « le docetaxel ». Ce type de traitement fait partie de la classe des taxanes, molécule issue de l’IF, arbre à fruits rouges, dont le rôle est d’inhiber la division des cellules cancéreuses essentiellement par immobilisation du squelette interne de la cellule, constituée de microtubules. Ces microtubules s’associent et se dissocient pendant le cycle cellulaire.
Le docetaxel est approuvé à l’échelle mondiale dans le traitement du cancer du sein localement avancé ou métastatique. Il a démontré d’impressionnants taux de réponse tumorale et d’amélioration de survie.
Ce traitement est disponible au Maroc pour traiter le cancer du sein. Il est pris en charge par les mutuelles.

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