Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Abderrahmane Al-Attiya, a proposé à l’Iran, à l’ouverture d’un sommet du CCG samedi à Abou Dhabi, la conclusion d’un accord sur une dénucléarisation de la région.
Selon le Tehran Times, cette suggestion "indique que malgré que nous soyons dans l’âge de l’information, des politiciens arabes vivent encore à l’époque pré-islamique de l’ignorance…".
Le quotidien poursuit en jugeant que les monarchies du Golfe "souffrent d’un complexe d’infériorité dans leur relation avec l’ancienne civilisation humanitaire de la grande nation iranienne".
Le journal, qui accuse notamment les pays du Golfe d’avoir soutenu l’Irak dans sa guerre contre l’Iran, s’étonne par ailleurs que "le CCG exprime sa préoccupation sur la nature des activités nucléaires de l’Iran, mais n’a jamais adopté une telle attitude à l’égard du dangereux arsenal nucléaire du régime sioniste".
Dans un éditorial au vitriol, le quotidien poursuit en jugeant que le "terrorisme arabe" vient en deuxième position derrière le danger nucléaire.
Ce terrorisme a trouvé son origine, selon Tehran Times, dans les pays de la côte sud du Golfe, et "s’est répandu comme une tumeur cancéreuse, à cause de leur système tribal primitif et du manque de démocratie dans la région".
Le journal conclut cependant par un appel à la coopération des pays du Golfe avec l’Iran, en estimant que la chute du régime de Saddam Hussein en Irak a levé le principal obstacle à cette coopération.