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Suspense sur la participation d’Arafat au Sommet arabe

En fin de matinée, deux Palestiniens qui se trouvaient à bord d’une voiture remplie d’explosifs, ont été tués en faisant sauter leur véhicule alors qu’ils avaient été repérés par des policiers israéliens près du plus grand centre commercial d’Al-Qods, a-t-on indiqué de source policière. Les brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, groupe armé proche du Fatah, ont revendiqué cette tentative d’attentat avortée.
Dans le centre d’Al-Qods, la police israélienne appuyée par une centaine de soldats, a été placée en état d’alerte générale de crainte d’attentats, à la veille de la célébration de la Pâque juive, le Pessah. Par ailleurs, un soldat israélien a tiré en l’air à proximité du ministère des Affaires étrangères à Al-Qods-ouest, une personne au comportement suspect ayant refusé d’obéir à un ordre de s’arrêter. De pékin où il achève une visite de trois jours en chine, le ministre des Affaires étrangères israélien Shimon Peres a indiqué qu’Israël n’avait «pas encore pris sa décision» quant à la participation de M. Arafat au sommet de Beyrouth. «Si les conditions sont remplies durant le cessez-le-feu, je ne vois pas de problème à ce que M. Arafat se rende à Beyrouth», a déclaré M. Peres. Les Palestiniens devaient donner leur réponse à une proposition de compromis de l’émissaire américain Anthony Zinni qui permettrait d’aboutir à la proclamation d’un cessez-le-feu. des responsables palestiniens rencontraient M. Zinni à Al-Qods dans ce but, ont indiqué de sources palestiniennes. Israël a déjà annoncé avoir donné son «accord de principe», mais a demandé des «éclaircissements» sur cette proposition de compromis présentée par M. Zinni, a indiqué un responsable israélien.
Un cessez-le-feu est l’une des conditions posées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon avant de rendre sa liberté de mouvement au président palestinien. Sur d’éventuelles garanties concernant le retour du président Arafat dans les territoires palestiniens s’il était finalement autorisé à partir, un responsable israélien s’est refusé à prendre le moindre engagement.
En revanche, le ministre israélien de la défense, Binyamin Ben Eliezer, a estimé à la radio militaire que «dans l’intérêt d’israël et de sa sécurité, il faut le libérer (Yasser Arafat) afin de ne pas lui donner le moindre prétexte de ne pas lutter contre le terrorisme». le colonel Jibril Rajoub, chef du service de sécurité préventive palestinienne en Cisjordanie, a prévenu mardi à la radio publique israélienne et en hébreu que si le président palestinien n’était pas autorisé à se rendre à beyrouth, «cela créerait une situation difficile pour tout le monde».

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