Au moins 53 civils ont trouvé la mort dans des raids aériens, perpétrés lundi contre un marché d’une localité d’Atareb, située dans une zone de désescalade du nord de la Syrie, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’ONG avait affirmé, plus tôt dans la journée, que 29 civils, dont cinq enfants avaient perdu la vie dans la ville d’Atareb, sans être en mesure de préciser si ces frappes aériennes avaient été menées par des avions du régime du président syrien Bachar al-Assad ou de son allié russe.
Atareb, située dans l’ouest de la province d’Alep et contrôlée par différents groupes rebelles, a été la cible de trois frappes aériennes, a précisé l’ONG, estimant que le nombre de morts pourrait être revu à la hausse en raison du grand nombre de blessés dont certains dans un état grave.
Un cessez-le-feu est observé entre les forces du régime et les rebelles dans quatre zones de désescalade instaurées dans plusieurs régions syriennes.
Déclenché en 2011 par la répression gouvernementale de manifestations pacifiques prodémocratie, le conflit en Syrie s’est complexifié avec l’implication de pays étrangers et de groupes terroristes. Il a fait plus de 330.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés.