Les rebelles ont lancé l’assaut en plein jour à partir de la mosquée Fatima, faisant usage de "voitures piégées, de mortiers, de lance-roquettes, de mitrailleuses lourdes et d’armes légères", a déclaré l’armée dans un communiqué.
Les Marines déployés dans la ville, sur la ligne de front entre les forces américaines et les rebelles dans la province essentiellement sunnite, ont également été attaqués, selon la même source.
"Les Marines ont tiré un obus de 120 mm et des munitions de 7,62 mm sur le minaret, après quoi les tirs en provenance de la mosquée ont cessé", a ajouté l’armée américaine.
"C’est la quatrième fois en trois semaines et demi que le bâtiment des autorités locales de Ramadi est attaqué à partir de la mosquée Fatima", a déclaré un commandant des Marines, le lieutenant-colonel Stephen Neary.
Au cours des dernières semaines, l’armée américaine a fait état d’une augmentation du nombre de ses pertes en Irak, dont un important nombre de victimes dans la province d’al-Anbar.
Près de 50 soldats américains ont été tués en Irak depuis le 1er avril.
Par ailleurs, à Bagdad, les forces irakiennes menaient mardi des opérations de recherche dans le quartier sunnite d’Adhamiyah, après d’intenses échanges de tirs consécutifs à une attaque rebelle, qui ont fait cinq morts lundi dans les rangs des "terroristes", a affirmé l’armée américaine.
"Vers 07H45 (03H45 GMT lundi), un barrage conjoint établi par la police irakienne et les forces américaines a été attaqué par une cinquantaine d’hommes armés", a déclaré l’armée américaine.
"Les échanges de tirs entre les terroristes et les éléments irakiens et de la coalition ont duré jusqu’à environ 13H20 (09H30 GMT). Au cours des combats, cinq terroristes ont été tués et sept arrêtés", selon la même source.
Deux soldats irakiens ont également été blessés.
Une source de sécurité irakienne avait rapporté lundi que l’attaque contre le poste de police avait provoqué des tirs de riposte qui avait fait trois morts et huit blessés.