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1999-2019 : Le RNI fait de la rétrospective et se projette dans l’avenir

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Deux décennies de réformes majeures et de nouveaux challenges à relever

Les deux décennies de règne du Souverain ne peuvent passer inaperçues pour le parti de la colombe. «Cela fait 20 ans que SM le Roi a accédé au Trône. C’est une étape importante», exalte Aziz Akhannouch, mercredi soir à Rabat, à l’issue d’une rencontre organisée par le Rassemblement national des indépendants (RNI) sous le slogan: «20 ans, un parcours plein d’exploits et une consolidation de la confiance ». Pour le président du RNI, ce parcours est «énorme et les réalisations dans le pays sont majeures». C’est aussi un parcours qui fait la «fierté» du parti. Selon ses dires, cette rencontre ouverte à tous les acteurs et la société civile pour leur donner la parole n’est nullement destinée à faire une évaluation. «C’est plutôt une façon de voir, à partir de l’expérience réussie de 20 ans, la manière dont le Souverain a mené notre pays. Il s’agit aussi de voir ce qui se passera dans l’avenir et la manière dont il y aurait un nouvel élan dans les 20 prochaines années», précise M. Akhannouch, également ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts. En prélude à cette déclaration aux médias, l’événement, d’environ 4 heures, est marqué par des panels qui mettent en lumière les réformes réalisées en politique et économie entre autres ainsi que les perspectives d’avenir.

Revoir des articles de la Constitution

Lors du premier panel, Mohamed Aujar, membre du bureau politique du RNI, qui évoque le parcours des réformes, estime que celui-ci est entamé depuis l’intronisation du Souverain. Ce parcours étant marqué, selon M. Aujar, également ministre de la justice, par «des ruptures». L’orateur enchaîne les réformes dont la réconciliation, la régionalisation avancée, le code de la famille et les langues, notamment l’amazigh. «Nous sommes sur la bonne voie quant à l’application de la Constitution», poursuit-il. De leur côté, les participants à ce panel, constitutionnalistes et chercheurs entre autres, qui se félicitent de cette pratique, ne manquent pas de mettre l’accent sur le décalage entre l’implémentation de la Constitution et la réalité et la révision d’articles de cette loi fondamentale dont les articles 47 et 10. Ils s’expriment également sur l’inexistence d’une classe politique capable de faire vivre la Constitution et l’ébranlement de la cohésion sociale, le besoin en mobilisation générale, la crise de l’autorité, la jeunesse et le manque de culture en coordination interministérielle. «C’est le chef de gouvernement qui doit assurer cette coordination», tranche M. Aujjar.

De l’industrie 4.0 et du tourisme dans les régions

Cette coordination est également soulevée par Moulay Hafid Elalamy, membre du bureau politique du RNI et ministre de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, lors du 2ème panel consacré au modèle de développement avec la participation d’économistes entre autres. Dans ce sens, il conduit l’exemple de sa coordination entre son département et celui de M. Akhannouch pour le développement et les investissements. Par l’occasion, M. Elalamy plaide pour l’industrie 4.0 et l’innovation entre autres. De son côté, Lamia Boutaleb, membre du RNI et secrétaire d’Etat chargée du tourisme, estime que «toutes les régions du Maroc ont besoin de tourisme». A leur tour, les participants à ce panel mettent l’accent sur «l’écoute des jeunes d’une grande oreille sans penser à leur place !».

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