Un communiqué de la délégation de l’UE à Rabat rendu public en fin de semaine dernière décrit ces discussions comme étant une «nouvelle étape» dans la coopération entre le Maroc, l’Union européenne et ses Etats membres, précisant que les négociations à propos des deux futurs accords devront se dérouler en parallèle, l’objectif étant, naturellement, d’aboutir à un résultat mutuellement bénéfique. Ces deux accords s’inscrivent dans une nouvelle optique de collaboration Maroc-UE en matière de migration lancée il y a un peu plus de 18 mois.
Le 7 juin 2013, l’UE et le Maroc avaient, en effet, signé un partenariat pour la mobilité. Avec l’ambition d’instaurer une nouvelle approche pour la gestion des flux migratoires, ce partenariat couvre l’essentiel des questions liées à la migration telles que l’encadrement de la migration irrégulière, la facilitation de la mobilité des citoyens marocains, l’amélioration de la reconnaissance des qualifications professionnelles et de la coopération entre les services de l’emploi, l’appui à la diaspora marocaine en Europe souhaitant investir au Maroc, ainsi que la coopération dans le domaine de la traite des êtres humains et de l’asile.
L’accord en question visait également à soutenir le Maroc dans la mise en œuvre de sa nouvelle politique migratoire lancée en septembre 2013, notamment en matière de régularisation des migrants et de leur intégration.
Le communiqué de l’UE précise, par ailleurs, qu’un bilan détaillé de l’avancement de ce partenariat, un an et demi après son entrée en vigueur, devra être présenté à Rabat dans les mois à venir.
